Les points de vue politique et éthique de l'Imam Khomeini : Le fondateur de la République islamique avait-il demandé de façon directe aux sportifs iraniens de ne pas rencontrer en compétition les sportifs étrangers ?

Nous avons rencontré dans les œuvres de l’imam Khomeini (paix à son âme) environ 80 fois les mots en rapport avec le sport et les sportifs et dans la plupart des cas...
Les points de vue politique et éthique de l'Imam Khomeini

Nous avons rencontré dans les œuvres de l’imam Khomeini(paix à son âme) environ 80 fois les mots en rapport avec le sport et les sportifs et dans la plupart des cas, les discours de l’imam concernant le sport étaient des discours tendres et affectueux. Une fois, il avait été modeste et avait dit : « Je ne suis pas moi-même athlète. Cependant, je les apprécie. » (Sahifeh Imam, vol. 16, P. 80). L’imam pratiquait la natation, l’équitation, le tir, le saut en hauteur, l’alpinisme, le polo et la lutte depuis son enfance et son adolescence. L’imam Khomeini, dans son registre pratique, tout comme ses prédécesseurs, avait des lois et des positions claires concernant les compétitions sportives qui ont un aspect épique. Chaque fois que des athlètes se rendaient auprès de lui, en plus de les reconnaitre et de tenir des propos très positifs concernant le sport, il les recommandait également la formation de l’âme. C’est ainsi que dans la rencontre avec la famille du regretté Takhti, il avait été si affectueux avec elle au point de l’inviter à dîner avec lui. Dans cette visite, il avait embrassé la tête du fils du champion Takhti et avait dit : « Mon fils, essaye de toujours être un champion et non un héros. » (Sahifeh Imam, vol. 12, P. 29). Cette faveur à l’égard du champion Takhti est due au fait que sa générosité et sa libéralité dans les compétitions internationales étaient également connues des autres nations.

De toutes les façons, depuis la révolution islam, le pays a connu des situations difficiles telles que la guerre imposée et il n’y avait pas de temps pour l’imam de se considérer comme un athlète. L’imam considérait le fait de rendre le sport plus populaire comme l’un des moyens pour remédier à la dépression et pour éviter la corruption, la prostitution et la drogue. Dans ce domaine, il avait apporté des orientations et des instructions sérieuses afin que le sport devienne plus public dans la limite de sa valeur. Dans une atmosphère de guerre, il était évident qu’on allait aussi attendre des sportifs en compétition dans les autres pays qu’ils transmettent le message des vainqueurs de l’oppression iranienne et celui des valeurs de la révolution. Raison pour laquelle, devant des sélections de football de Téhéran, vainqueur de la coupe du « Guide suprême » du Pakistan, comprenant les clubs Istiqlal, Persépolis et Shahin, le 16 isfand 1360 (7 mars 1982), l’imam avait expliqué aux sportifs qu’il était d’accord avec le fait de participer dans les compétitions internationales, surtout si les sportifs pouvaient à travers le bon comportement faire comprendre aux autres nations le message de la révolution islamique. Il avait dit : « Moi-même je ne suis pas athlètes, cependant je les apprécie… Je prie Dieu le tout puissant que les jeunes qui sont l’avenir de ce pays, la source d’espoir de cette nation et de l’islam, réussissent davantage dans tous les aspects de la vie humaine. » (Sahifeh Imam, vol. 16, P. 80)

Cependant, si la question ci-dessus fait allusion aux compétitions avec les équipes israéliennes, nous sommes presque certains que l’imam Khomeini (paix à son âme) n’a pas permis une pareille chose. Parce qu’accepter de livrer des compétitions avec les équipes israéliennes signifie reconnaitre officiellement le régime sioniste et ça serait un affront et un crime contre la nation opprimée palestinienne et la reconnaissance de l’injuste et des criminels ne fait pas partir du lexique de l’imam Khomeini.

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