Est-ce que le fondateur de la république islamique d’Iran a-il carrément pris position concernant le sport et les sportifs ? Et a-t-il également demandé aux sportifs iraniens de ne pas effectuer des rencontres sportives avec les pays étrangers ?
Réponse :
Dans les œuvres de l’Imam Khomeiny (paix à son âme), nous rencontrons environs 80 expressions qui sont en rapport avec le sport et les sportifs et qui dans la plupart des cas expriment l’affection particulière que l’Imam vouait aux sportifs. Lui-même dans son plus jeune âge pratiquait la natation, la randonné, l’équitation, le tir, le saut en hauteur, l’escalade, le polo et la lutte. En outre, chaque fois que les sportifs venaient voir l’]mam, en plus de les approuver et de tenir des propos positifs sur le sport, il les recommandait également l’édification de l’âme. Peu de temps après la révolution islamique, l’Iran a connu des événements désastreux à l’instar de la guerre imposée. Avec ça, l’Imam qui se considérait comme un sportif et qui considérait la généralisation du sport dans le pays comme l’un des moyens pour guérir la neurasthénie et pour empêcher et contrer la perversion et l’addiction, n’a pas eu assez de temps pour donner des directives sérieuses dans ce domaine afin de rendre le sport public dans la limite de sa valeur.
Il était tout à fait évident que pendant la guerre, on attendait également des sportifs iraniens qui se trouvaient dans d’autres pays qu’ils défendent leur pays en devenant des messagers de la nation opprimée iranienne et des valeurs de la révolution islamique à travers le monde. C’est pourquoi, le 7 mars 1982 au sein des joueurs des équipes de football sélectionnées par Téhéran et vainqueurs de la coupe « Ghaed Azam » du Pakistan, l’Imam a déclaré qu’il était d’avis que les sportifs iraniens participent aux compétitions internationales et surtout si les sportifs pouvaient à travers leurs morales et leurs comportements exemplaires essayer de transmettre aussi le message de la révolution à d’autres pays. Voici quelques fragments de son discours : « Je ne suis pas moi-même un sportif mais je les apprécie… J’implore Dieu le Tout Puissant qu’il vous fasse triompher de plus en plus, vous qui êtes la réserve de cette nation, la source de l’espoir du pays et de l’islam et je l’implore également pour qu’il vous fasse exercer le sport dans tous les aspects de l’humanité. » (Sahifeh-ye Imam, vol. 17, p.80).
Cependant, si la question ci-dessus fait allusion aux rencontres sportives avec les équipes israélites, alors avec une certitude près, nous pouvons dire que l’Imam n’a jamais permis un pareil truc, car accepter une rencontre sportive avec eux signifierait reconnaître la légitimité du régime usurpateur sioniste et ceci serait un affront contre la nation opprimée palestinienne. La reconnaissance de la légitimité d’un injuste et d’un usurpateur n’a jamais fait partir du lexique de l’Imam Khomeiny (paix à son âme).
Les points de vue politique et éthique de l'Imam Khomeini