Les positions précises, décisives et prévisionnelles exprimés par l’imam Khomeiny pendant son séjour en France, ont été efficace dans l’accélération de la chute du régime Pahlavi. Son usage synchronisé des méthodes diverses et de différents tactiques pour exprimer son opposition contre le régime pahlavi avait entrainé de vastes manifestations sur tous les fronts. Et suivant un processus minutieux et progressif, ces manifestations avaient entrainé la chute du régime pahlavi.
Parmi les méthodes, les positions et les visions les plus efficaces que l’imam grâce à sa situation favorable en France, avait exprimées et avait mises en pratique, nous pouvons citer :
1. La dissimulation du programme de ses activités pendant son séjour en France :
Cette situation avait entrainé que les autorités du régime pahlavi soient angoissées et anxieux à tout moment. A travers les solutions temporaires, ils n’avaient pas pu ficeler un plan global et durable pour affronter l’imam Khomeiny. Selon les documents présents, toutes les forces militaires, sécuritaires et disciplinaires s’étaient rassemblées au niveau des frontières maritimes et terrestres pour interpeler l’imam Khomeiny puis le transférer à Téhéran s’il venait à entrer en Iran.
2. Shah doit partir !
Parmi les initiatives politiques de l’imam Khomeiny pendant son séjour en France, il y’avait son insistance et son obstination pour le départ de Riza Shah. Cette initiative avec le temps, avait eu plus d’influence sur l’affaiblissement du moral de Shah et sur sa décadence. Cette stratégie érigeait la partie la plus essentielle de la guerre psychologique de l’imam Khomeiny pendant son séjour en France contre le régime pahlavi.
L’imam Khomeiny rappelait cela lors de ses interviews avec les journalistes et les maisons de presses étrangères. L’imam dans une interview Avec la chaine américaine BBC TV, la chaîne allemande Channel 2, l’Associated Press, les correspondants anglais, français et allemands, la télévision autrichienne, luxembourgeoise et néerlandaise, et beaucoup d’autres agents de media, avait qualifié le régime de Shah de régime injuste, répressif, dépendant, irresponsable et trompeur. Il avait dit que la seule alternative était le départ de Shah. Ces affirmations en plus de renforcer la guerre psychologique et de créer la panique dans Shah, la famille royale et dans les autorités du régime, excitaient la population à redoubler d’effort dans les combats et dans la continuité de leur opposition.
3. L’intransigeance :
Une autre stratégie utilisée par l’imam Khomeiny lors de son séjour en France, était l’intransigeance et la rigueur dans les prises de décisions concluantes. Dans des circonstances où les analystes politiques et même les autorités de plusieurs pays ne voyaient aucun avenir pour la révolution, l’imam Khomeiny depuis la France avait demandé que les combats se poursuivent dans divers domaines. Dans ces conditions, aucune alternative n’était possible pour lui sauf le départ de Shah.
Ainsi, l’imam en utilisant sa situation favorable en France, avait fixé des conditions au régime lorsque celui-ci avait demandé à le rencontrer. Entres autres ces conditions, il avait dit qu’il faudrait que ces personnes démissionnent de leurs postes.
4. La menace d’une confrontation armée :
L’imam Khomeiny jusqu’avant sa stabilité en France, n’avait pas envisagé l’option militaire contre le régime pahlavi et il faisait plus usage des méthodes de propagandes. Cependant, l’imam Khomeiny (paix à son âme) au moment critique et afin d’amplifier la guerre psychologique contre le régime pahlavi et répondre aux menaces américaines et de Carter basé sur la réalisation d’un coup d’état militaire et l’interférence de l’armée, avait déclaré que si le régime n’arrêtait pas les violences et les crimes, il pourrait reconsidérer l’option d’une confrontation armée. L’imam le 6 novembre 1978, en répondant à la question du journaliste de la chaine de la télévision américaine BBC qui avait demandé : « Comment allez-vous destituer Shah ? Allez-vous procéder par un soulèvement armé ou allez-vous mettre l’armée du côté de la population ? » L’imam avait répondu : « Nous avons espoir que nous n’aurons pas à faire recours au soulèvement armé et que la situation s’arrangera grâce à ces soulèvements populaire contre le régime. Nous avons espoir que l’armée qui elle-même fait partir du gouvernement et que la notion est son frère, ne tournera pas le dos à cette nation et se mettra de son côté. Cependant, si cette formes de combat de la nation n’est pas bénéfiques et qu’il faille agir autrement, alors il serait possible que nous reconsidérons la situation ».