Son excellence Dr. Ali Komsari, dans un entretien détaillé avec l'agence ISNA, a exposé les missions, objectifs, responsabilités et programmes de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui).
Il a déclaré : « L'Institut était l'une des fondations et structures organisationnelles créées par Son Excellence l'Imam, établi le 8 septembre 1988 et laissé en héritage grâce à une lettre que son honorable Ahmad Khomeiny avait écrit à l'Imam, soulignant la nécessité de créer une institution pour préserver et organiser les œuvres écrites, scientifiques, les communiqués, déclarations, décrets et discours de Son Excellence l'Imam, dans le but d'empêcher leur déformation. L'Imam avait donné son accord pour la création de cette institution et avait chargé Seyyed Ahmad de sa formation. »
Le directeur de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui) a considéré cette institution religieuse et intellectuelle à l'approche de son trente-septième anniversaire et a déclaré : « La mission principale de l'Institut est contenue dans son nom même : protéger les œuvres de l'Imam, empêcher la déformation de ces œuvres et promouvoir sa pensée pure. L'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que Dieu ait son âme) a réussi, au cours des 36 années de son existence, à accomplir une part considérable de cette mission importante. Parmi les documents laissés par l'Imam, il existe des éléments confidentiels très importants, et bien sûr, tous ces documents sont bien préservés. Ces documents, qui comprenaient la gestion politique de l'Imam de la nation, ont été protégés des dommages et du passage du temps. »
Selon Dr. Komsari, ce qui, parmi les documents laissés par l'Imam, était publiable a été édité sous la forme du « Sahifeh Imam » (Recueil de l'Imam).
Il a ajouté : « Grâce aux appels lancés par l'Institut, de nouveaux documents, preuves, lettres et correspondances nous sont parvenus de diverses personnes et personnalités. Ces documents seront ajoutés au Sahifeh Imam sous forme de nouveaux volumes avec l'aide de Dieu, et le Sahifeh Imam passera très probablement de 22 volumes à 26 ou 27 volumes. Le Sahifeh Nour, qui avait été rédigé par le ministère de la Culture et de l'Orientation islamique, est considéré comme obsolète par l'Institut, et les chercheurs, investigateurs et écrivains peuvent se référer au Sahifeh Imam, qui constitue la référence principale approuvée par l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam. »
Son excellence Dr. Komsari a souligné : « Grâce aux actions continues, spécialisées et importantes de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui), on peut affirmer catégoriquement qu'aujourd'hui personne ne peut porter atteinte aux œuvres de l'Imam et les déformer. Bien sûr, la question de la déformation spirituelle des paroles et de la pensée de l'Imam est un autre débat qui, selon l'interprétation du martyr Motahhari concernant Achoura, a toujours existé sous forme de déformations spirituelles, dont les exemples sont très nombreux dans l'histoire de l'Islam. »
Il a fait remarquer : « L'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui) s'est consacré à ses devoirs et missions dans sa troisième décennie d'existence avec une approche explicative et promotionnelle. Dans le décret par lequel l'Ayatollah Seyyed Hassan Khomeiny m'a confié la direction de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui), l'accent a été mis sur le renforcement des approches explicatives et promotionnelles de l'Institut. C'est pourquoi le portail de l'Imam Khomeiny, le site Jamaran, les revues, festivals, concours, camps et productions médiatiques ont été réalisés dans le but d'approfondir cette question. »
Le directeur de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui), en réponse à la question de savoir s'il existe, outre les nouveaux documents non publiés, des éléments confidentiels de l'Imam qui n'ont toujours pas été publiés, a déclaré : « Oui, c'est exactement cela. Il existe des documents dans tous les secteurs, organisations et institutions, particulièrement concernant la guerre imposée de 8 ans, dont le moment de publication n'est pas encore venu. La loi de publication du Centre des archives nationales britanniques a établi une période déterminée pour la déclassification des documents. Une loi similaire existe en Amérique et dans d'autres pays du monde, et l'Iran est également influencé par cette règle documentaire. »
Son excellence Dr. Komsari a en même temps annoncé la déclassification d'une partie des documents confidentiels relatifs à l'Imam et à sa gestion politique selon les circonstances du moment.
Dans une autre partie de ses propos, en réponse à la question concernant les programmes que l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui) a dans le domaine explicatif et promotionnel, particulièrement dans le système d'enseignement supérieur, les universités et les écoles, pour connecter la génération Z avec la pensée et la conduite de l'Imam, il a déclaré : « Les personnes de 36 ans et la jeune génération iranienne n'ont pas vu l'Imam car l'inexorabilité du temps les a empêchés de connaître l'Imam. Il est donc naturel que la connaissance que la jeune génération a de l'Imam soit celle qu'elle a acquise soit du système éducatif, soit du système supérieur, soit des médias, qui parfois n'ont pas été complètes et précises.
La raison en est peut-être que les enseignants et professeurs actifs dans ce domaine n'avaient pas la motivation ou le goût nécessaires, ou qu'ils ne disposaient pas de textes appropriés. »
Le directeur de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui) a ajouté : « Pour enseigner la pensée et la conduite de l'Imam à la jeune génération, nous avons besoin d'une méthodologie efficace. À mon avis, l'instauration d'une ou deux unités obligatoires du livre d'enseignement du testament de l'Imam Khomeiny à l'Université Azad n'aide pas la jeune génération à connaître l'Imam, et peut même avoir créé involontairement et inconsciemment en elle une sorte de résistance négative envers l'Imam, ce qui nécessite bien sûr une évaluation de la part de l'Université Azad dans ce domaine. Certes, d'après les preuves et indices disponibles, je ne pense pas que les concepteurs de cette unité d'enseignement aient eu le succès escompté pour faire connaître l'Imam et sa pensée à la jeune génération. »
Dr. Komsari a souligné : « Il est indéniable que la jeune génération n'a aucune connaissance de l'Imam et de sa pensée. Nous n'avons pas eu cet art de créer de l'intérêt et de la motivation chez la jeune génération pour qu'elle soit encouragée à apprendre les fondements intellectuels et la conduite pratique de l'Imam. L'art de l'Imam pendant la période de lutte et de mouvement était qu'il avait donné à la société iranienne une prescription qui guérissait la douleur historique de la nation iranienne, et c'est pourquoi les gens des rues et des bazars, le clergé, les universités et les différentes tendances intellectuelles et politiques venaient à lui en foule. »
Il a ajouté : « Cette douleur existe encore aujourd'hui dans la société iranienne, à la différence que nous n'avons pas eu cet art de présenter la prescription guérissante de l'Imam à cette génération. Bien sûr, je ne parle pas de façon absolue. En ce moment même, beaucoup aiment l'Imam et sa pensée pure et luttent contre l'arrogance par amour pour l'Imam, mais les attentes sont plus grandes que cela. »
Le directeur de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui) a souligné : « Selon les paroles du Guide suprême, le discours le plus sérieux du pays est "le discours de l'Imam Khomeiny" et la pensée de l'Imam est le logiciel et l'âme de la République islamique. Peut-être que tous les responsables de ce domaine ont fait preuve de négligence. Peut-être n'avions-nous pas l'art d'utiliser correctement les outils nécessaires pour présenter la pensée de l'Imam. Peut-être avons-nous parfois fait preuve d'étroitesse d'esprit. Peut-être avons-nous parfois délibérément négligé et ignoré. Peut-être avons-nous parfois utilisé la pensée de l'Imam de manière instrumentale à une période donnée. Le manque d'attention nécessaire dans le recours à la pensée et la présentation de la pensée de l'Imam est une question très importante dont on peut débattre. »
Son excellence Dr. Komsari a fait remarquer : « Il semble que si, comme le Guide suprême s'en préoccupe, les organes responsables des affaires de l'Imam avaient au moins une partie de ses préoccupations, notre jeune génération ne serait pas ainsi mal informée sur l'Imam et sa pensée. Le Guide de la Révolution ne fait aucun discours sans mentionner le nom de l'Imam. Le rappel du nom de l'Imam dans ses paroles fait certainement partie des principes toujours pris en compte par le Guide de la Révolution. Si cette perspective était promue à la radio-télévision et dans les autres médias, peut-être aurait-on mieux traité de l'Imam. Fondamentalement, dans quelle mesure le ministère de la Culture et de l'Orientation islamique et l'enseignement supérieur du pays se préoccupent-ils de la question de l'Imam ? Je dis presque : très peu. »
Il a ajouté : « Lors des manifestations de la décennie de Fajr, du jour d'Al-Qods, des occasions religieuses comme la fête de Ghadir et la manifestation d'Arbaeen, dans quelle mesure les institutions culturelles se préoccupent-elles de traiter de l'Imam ? Lors d'un voyage que j'ai fait à Kerman à l'occasion d'Arbaeen, l'un des habitants de cette ville m'a dit : "Lors de l'une des manifestations, nous n'avons pas vu beaucoup de photos de l'Imam." Les symboles et slogans relatifs à l'Imam ont aussi leur importance et attirent l'attention de la société, et lorsqu'ils ne sont pas vus, la voix des admirateurs de l'Imam et de son école se fait entendre. »
Le directeur de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui) a poursuivi : « Les institutions qui sont chargées de commémorer, propager et promouvoir l'Imam et sa pensée ne prêtent pas attention en pratique à cette question importante, bien que leurs responsables prétendent faire attention et donner de l'importance à l'Imam, mais seulement en paroles et en prétentions. Par exemple, au Festival de Fajr, il n'existe aucune œuvre artistique qui traite de l'Imam. La situation des festivals plus prestigieux est identique. Nous souffrons du même problème lors de la marche d'Arbaeen et de la fête de Ghadir. Dans l'éducation nationale aussi, il n'existe aucun festival thématique qui porte le nom de l'Imam. »
Dr. Komsari, faisant référence à la responsabilité de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que Dieu ait son âme) dans ce domaine, a déclaré : « L'Institut fait de certains travaux des modèles, mais l'Institut est une institution et n'a pas la capacité de créer un grand mouvement dans le pays. Notre devoir est clair, même si nous voulions agir au-delà de notre devoir quelque part, nous n'en avons ni la possibilité ni la capacité. L'Institut de recherche sur la Révolution islamique non plus n'a pas la capacité de créer des discours, des mouvements et de susciter des vagues. »
Il a souligné : « Si nous acceptons ces paroles du Guide suprême de la Révolution concernant l'Imam, qui a dit : "L'Imam n'est pas seulement l'Imam d'hier, mais il est aussi l'Imam d'aujourd'hui et l'Imam de demain", nous devons empêcher l'usure du corps de la République islamique en nous consacrant à l'Imam et à sa pensée pure. La base de la légitimité du système de la République islamique est la pensée de l'Imam Khomeiny et la Constitution. Si on ne s'y consacre pas, qu'adviendra-t-il de la République islamique ? »
Le directeur de l'Institut pour l'édition et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny (que la paix soit sur lui) a fait remarquer : « La méconnaissance de l'Imam par la jeune génération est un effet. Mais la cause est autre chose. La cause, ce sont les négligences et les inattentions. Que le Centre de développement intellectuel des enfants et adolescents annonce quel pourcentage de ses programmes annuels il consacre à l'Imam et à la pensée de l'Imam ! Que le Basij, l'éducation nationale, l'organisation des élèves, l'organisation de propagande et les assemblées religieuses annoncent combien ils se consacrent à l'Imam et travaillent pour promouvoir sa pensée ! Ils ont certainement aussi leurs explications et justifications, mais l'écho de leurs prétentions dans la société et parmi la jeune génération est tout à fait visible et indéniable. »
Son excellence Dr. Komsari a rappelé : « Certes, différents secteurs et institutions font de grands efforts dans cette voie, et le nom de l'Imam devient chaque jour plus retentissant et plus résonnant par la grâce divine. Dieu lui-même est le gardien des valeurs divines, et la pensée de l'Imam fait partie des exemples de valeurs divines, mais chacune des institutions, organisations et médias a le devoir de davantage mentionner et promouvoir la pensée et la prescription salvatrice de l'humanité. »