A peine 19 mois après la révolution islamique ont été passés que Saddam le président de la république irakienne de l’époque, quelques jours avant de lancer l’assaut sur l’Iran, a déchiré le traité 1975 d’Alger devant les caméras de télévisions à Bagdad et dans une allocution a insisté sur le droit à la propriété absolue de son pays sur l’Arvandroud, qu’il appelait "La rivière des arabes/Chattul-Arabe". En formulant la revendication que les trois îles de l’Iran appartenaient aux arabes, il a déclaré au même moment la guerre contre l’Iran sur les trois fronts terrestre, aérien, et maritime.
Pour la première fois, le journal de 14h du 22 septembre a carillonné la nouvelle du pilonnage de l’aéroport de Mehrabad.
L’aéroport de Mehrabad de Téhéran n’était pas le seul aéroport qui a été bombardé par les chasseurs irakiens. A 1h45 (13h45) du 22 septembre, la piste de l’aéroport d’Ahwaz a été bombardée par six avions Meg irakiens.
Aux environs de 1h50 du 22 septembre, l’aéroport et plusieurs points stratégiques de la ville de Tabriz ont également été bombardés avec onze roquettes par huit Meg irakiens.
Suite à l’intensification des combats entre l’Iran et l’Irak au niveau des frontières ouest et sud du pays, différents couches de la société et différents groupes de personnes se sont déclarés prêts pour un déploiement sur le champ de bataille. Par ailleurs, l’état-major interarmées de la république islamique, une heure après les attaques irakiennes, a lancé la publication de ses annonces. Ces annonces avaient pour but d’informer la population par rapport aux cas approuvés concernant les attaques irakiennes et les ripostes iraniennes.