L’imam Sayyid Moussa Sadr était arrivé au Liban à l’âge de trente ans en tant qu’un savant religieux chiite iranien et en mettant sur pied une organisation officielle appelée « conseil supérieur chiite », il avait pris sur lui la responsabilité d’assumer la direction des chiites libanais. Il a promu en moins de dix ans l’identité humaine, religieuse, culturelle et sociopolitique de la communauté chiite libanaise. En raison de son caractère, son tempérament, son attitude et sa forte logique religieuse, il a captivé l’attention d’un grand nombre d’intellectuels et de savants chrétiens, sunnites et autres de manière qu’on l’appelle la conscience du Liban. En dépit des oppositions et des hostilités, des rumeurs et des campagnes de propagandes des partisans de l’injustice, celles des clercs de la cour et celles des agents des services de renseignements du SAVAK, de la CIA et du MOSSAD, Sayyid Moussa Sadr a mené à bien son projet. Entre la création des écoles, des fondations, des instituts, des centres de santé, des associations caritatives, culturelles, politiques et de services, Sayyid Moussa Sadr fait la rencontre avec un compagnon puissant, musulman, dévoué, spécialiste et révolutionnaire nommé Dr. Chamran, à l’aide de qui, il s’efforce de sauver nation libanaise et de la société iranienne du joug de l’injustice et de la tyrannie. L’imam Sayyid Moussa Sadr était en relation et en collaboration avec des intellectuels, des savants et des combattants comme Dr. Mofattah, Dr. Beheshti, Dr Shariati, l’Ayatollah Taleghani, l’Ayatollah Seyed Mohammad Bagher Sadr, l’Ayatollah Motahari, Mohandes Bazarganetc. L’imam Sayyid Musa Sadr croyait en voie de l’Imam Khomeini et en son combat. Il considérait que le mouvement de l’Imam Khomeini était un mouvement progressiste et exceptionnel dans l’histoire qui ne devrait pas être perdu. Il y avait une certaine concordance de méthode entre lui, l’imam et d’autres combattants. Cependant, malgré cette conformité, de nombreux groupes se sont opposés à lui et à sa méthode et ont essayé de semer la discorde entre lui et l’Imam Khomeini. Mais, malgré tout cela, l’Imam Khomeini n’a pas été influencé par ces propagandes et tout en accueillant ses correspondances, l’Imam parlait de lui en bien et faisait toujours ses éloges. L’imam Sayyid Moussa Sadr observait avec le plus grand respect les conseils que l’Imam Khomeini prodiguait toujours aux combattants et l’Imam aussi avait une considération particulière pour lui. L’imam Sayyid Moussa Sadr insistait toujours sur le fait d’honorer et de respecter l’Imam Khomeini et, l’imam aussi se souciait toujours de sa situation. Après son enlèvement survenu en 1978 lors d’un voyage en Libye, l’Imam Khomeini (paix à son âme) suivait sérieusement son dossier. A ce propos, nous pouvons faire référence ici à plusieurs de ses lettres mentionnées dans le livre Sahifeh-ye- Imam : « Sahifeh Imam : vol. 3, P. 457 et 479, Ibid : vol. 6, P. 257, Ibid : vol. 13, P. 166. »
La relation de L'Imam Khomeini et les autres