Quant au massacre du 8 septembre 1978, il prit place dans un contexte de protestation croissante contre le régime de Mohammad Reza Pahlavi. Le Shah, craignant les répercussions de cette colère populaire, avait promulgué la loi martiale. Cependant, le 8 septembre, des manifestations massives eurent lieu à Téhéran. L’armée réprima dans le sang les manifestants, ouvrant le feu sur la foule et utilisant des chars et des hélicoptères. De nombreux manifestants, en majorité des étudiants, furent tués.
A l'époque, le gouverneur militaire de Téhéran annonce un bilan de 87 morts mais le philosophe français Michel Foucault, qui s'était rendu sur place pour couvrir les événements de la révolution islamique pour un journal italien, a déclaré que quatre mille personnes avaient été tuées.
Au cours de l’événement sanglant du 8 septembre, les Iraniens ont plus que jamais cherché à manifester contre le régime du Shah. Des cérémonies organisées à la mémoire des victimes Vendredi noir dans diverses villes d'Iran ont suscité des manifestations dans tout le pays. L'événement a également suscité de graves doutes parmi les fidèles militaires du Shah, ce qui a entraîné la séparation de nombreuses forces de l'armée.
Depuis le Vendredi noir, la lutte du peuple contre le régime dictatorial du Shah a été intensifiée aboutissant à la de la dynastie Despotique marquant le début de la révolution islamique et la fin.