Félicitations à la grande nation d'Iran, et particulièrement aux femmes honorables, pour la "Journée bénie de la Femme" ; journée célébrant la dignité de cet élément lumineux qui constitue le fondement des vertus humaines et des valeurs suprêmes du représentant de Dieu sur terre.
Plus bénie encore et plus précieuse est le choix si sublime du vingtième jour de Jumada al-Thani, jour glorieux de la naissance d'une femme qui compte parmi les miracles de l'histoire et les fiertés de l'univers ; une femme qui, dans une modeste et humble demeure, a éduqué des êtres humains dont la lumière resplendit depuis la surface de la terre jusqu'au-delà des sphères célestes, et depuis le monde matériel jusqu'au-delà du royaume spirituel suprême.
« S'il doit y avoir une Journée de la Femme, quel jour pourrait être plus sublime et plus glorieux que celui de la naissance bénie de Fatima Zahra (que la paix de Dieu soit sur elle) ? Une femme qui est la fierté de la Famille de la Révélation et qui resplendit comme un soleil sur l'horizon du précieux Islam. Une femme dont les vertus égalaient les vertus infinies du noble Prophète et de la Famille de l'infaillibilité et de la pureté. Une femme sur laquelle chacun, quelle que soit sa perception, a quelque chose à dire, sans parvenir à lui rendre pleinement hommage – car les traditions transmises par la Famille de la Révélation étaient adaptées à la compréhension des auditeurs – et l'on ne peut contenir l'océan dans une cruche. Tout ce que les autres ont dit correspondait à la mesure de leur propre compréhension, et non à la hauteur de son rang véritable. »
(Sahifeh Imam, vol. 12, p. 274)
« Toutes les dimensions concevables pour une femme et pour un être humain se sont manifestées et ont existé en Fatima Zahra (que la paix de Dieu soit sur elle). Elle n'était pas une femme ordinaire ; c'était une femme spirituelle, une femme céleste, un être humain au sens plein du terme, la perfection même de l'humanité, l'essence complète de la féminité, l'essence totale de l'humanité. Elle n'est pas une femme ordinaire ; elle est un être spirituel céleste qui s'est manifesté dans le monde sous forme humaine ; bien plus, elle est un être divin transcendant apparu sous l'apparence d'une femme. »
(Sahifeh Imam, vol. 7, p. 337)
« Les droits immenses des mères ne peuvent être énumérés ni pleinement honorés. Une seule nuit d'une mère auprès de son enfant vaut plus que des années de dévouement d'un père. L'incarnation de la compassion et de la miséricorde dans les yeux lumineux d'une mère est une étincelle de la miséricorde et de la compassion du Seigneur des mondes. Dieu – qu'Il soit béni et exalté – a imprégné le cœur et l'âme des mères de la lumière de Sa miséricorde divine d'une manière qui défie toute description et que nul ne peut vraiment comprendre hormis les mères elles-mêmes. C'est cette miséricorde éternelle qui a accordé aux mères une endurance comparable au Trône céleste face aux souffrances et aux épreuves : depuis l'implantation de l'embryon dans l'utérus, tout au long de la grossesse, lors de l'accouchement, et depuis la petite enfance jusqu'à la fin ; des souffrances qu'un père ne pourrait endurer une seule nuit et face auxquelles il serait impuissant. Lorsque le hadith affirme que "le Paradis se trouve sous les pieds des mères", c'est une vérité profonde. Si cette expression délicate a été choisie, c'est pour souligner la grandeur et la majesté de cette réalité, et pour éveiller les enfants à cette conscience : cherchez le bonheur et le Paradis sous leurs pas et dans la poussière de leurs pieds bénis, préservez leur dignité comme étant proche de la dignité de Dieu Très-Haut, et recherchez l'agrément et la satisfaction du Seigneur glorieux dans l'agrément et la satisfaction des mères. »
(Sahifeh Imam, vol. 16, p. 225)