Shahriari a décrit la vision de l'Imam Khomeini du Velayat-e Faqih (Tutelle du juriste islamique) comme la continuation de l'autorité divine à travers le Prophète Muhammad (PSL) et les Ahl al-Bayt, la qualifiant de doctrine transformatrice dans le monde musulman. Il a rappelé la célèbre déclaration de l'Imam : « Je n'échangerais pas un seul cheveu des pauvres contre tous les palais des riches », comme le reflet de son engagement envers la justice sociale.
Il a établi un lien entre la privation économique et l'appauvrissement culturel, citant le sort des Palestiniens comme exemple contemporain d’« assujettissement culturel délibéré » par les oppresseurs. Shahriari a soutenu que l'élimination de la pauvreté doit rester en tête des priorités de la République islamique, notant que l'Iran d'avant la révolution souffrait d'un grave sous-développement des infrastructures de base, situation qui s'est depuis considérablement améliorée.
Le Secrétaire général a souligné que les opprimés ne sont pas intrinsèquement faibles mais sont rendus tels en apparence, et que leur foi leur donne de la résilience.
Il a loué la fermeté de l'Imam Khomeini face au régime du Shah et a déclaré que cet esprit de résistance a été intériorisé par les nations musulmanes, comme on l'a vu lors du récent conflit de 12 jours avec Israël, quand des érudits sunnites ont publié des milliers de déclarations en soutien au leadership iranien.
Shahriari a conclu que la doctrine de l'Imam Khomeini d'un « gouvernement des opprimés » a évolué vers un discours d'unité mondiale, fondé sur trois valeurs fondamentales : la dignité humaine, la sécurité régionale et la justice mondiale.
Il a appelé à la solidarité entre les confessions, notamment les chrétiens se tenant aux côtés des musulmans contre les actions israéliennes, et a réaffirmé sa loyauté envers l'héritage révolutionnaire et le leadership actuel de l'Ayatollah Khamenei.