Norouz désigne le Nouvel An persan qui aura lieu cette année le 21 mars du calendrier chrétien. Cela correspond par ailleurs à l’équinoxe de printemps. En Iran, c’est le début du mois de Farvardin, le premier mois du calendrier iranien. Norouz marque ainsi le début d’une nouvelle année solaire.
Bien qu’étant largement célébré dans le pays, il convient de rappeler que Norouz est une fête zoroastrienne. Elle célèbre le retour du printemps, comme la fin des ténèbres symbolisées par l’hiver.
Plusieurs légendes se retrouvent pour expliquer Norouz. L’historien al-Biruni (973-1048 ou 1052) expliquait également que Norouz symbolisait le jour où l’ange de la victoire avait appelé les humains à créer des choses nouvelles. Il explique que cette nuit-là, des flammes se sont élevées au sommet du mont Damavand. D’après le Livre des Rois de Ferdowsi, Norouz symboliserait le début des réformes entreprises par le shah Jamshid, célébrées depuis, tous les ans par la population.
Norouz est célébré en Turquie, en Inde et en Iran, mais c’est également un jour férié en Afghanistan, en Albanie, en Azerbaïdjan, en Géorgie, au Kurdistan irakien, au Kazakhstan, au Kosovo, au Kirghizistan, dans la province de Bayan-Ölgii en Mongolie, au Tadjikistan, au Turkménistan et en Ouzbékistan.
Pour Norouz, on retrouve les haft-sin, c’est-à-dire sept éléments commençant par la lettre « s ». On retrouve ainsi des pousses d’orge, de blé, de lentilles, qui symbolisent la renaissance ; de l’ail, pour la protection ; du vinaigre, pour la patience ; des pommes, symbolisant la fertilité ; (fruit du jujubier), tous deux symboles d’amour. On peut aussi retrouver la jacinthe qui symbolise le printemps, des pièces, symboles de prospérité, et finalement une horloge, symbolisant le temps.
Les Iraniens déposent également des œufs, des miroirs et des recueils de poèmes, de Hafez notamment.