L’imam Khomeini, à l’occasion du troisième anniversaire de la tragédie du 17 sharivar (08 septembre) surnommé le jour de Dieu, à Jamaran en analysant cette épopée et la résistance de la nation face aux complots, a dit :
« L’anniversaire du 17 sharivar (08 septembre), qui dévoile au grand jour les crimes du régime monarchique contre le peuple et est considéré comme un jour de Dieu ainsi que comme le signe de la résistance, du courage et du soulèvement de la nation contre les injustes et les criminels, restera inoubliable dans la mémoire de la brave nation iranienne.
Ce jour, la nation courageuse iranienne a montré que jusqu’à ce qu’elle atteigne ses objectifs humains et islamiques, elle dressera comme une barrière en fer, ne craindra pas les massacres et les carnages et poursuivra courageusement sa route. Depuis le 17 sharivar (08 septembre) jusqu’aujourd’hui, date mémorable, la nation révolutionnaire iranienne n’a jamais faibli dans sa volonté. Chaque mouvement et catastrophe la rend plus forte, déterminée et cohérente. Le 17 sharivar (08 septembre) devrait être une leçon pour les personnes égarées qui s’imaginent qu’en assassinant quelques dirigeants engagés du pays, ils pourront résister face à la grande masse de musulmans courageux et forts. Une nation qui a vécu le 15 Khrodad (05 juin), le 17 Sharivar (08 septembre) et d’autres jours et a supprimé les obstacles sur son chemin, quelle que soit leur taille, comme un ouragan, ne peut être intimidée avec des actions lâches, résultantes des égarés et empêcher cette marée humaine d’avancer et d’évoluer…
L’Iran se dirige maintenant vers ses objectifs humains et islamiques avec plus de cohérence, plus d’union et avec une plus grande force militaire. La nation ingénieuse iranienne a accru son soutien au gouvernement, à l’assemblée et à d’autres organes… . Le gouvernement, l’assemblée, le conseil judiciaire et les autres membres du gouvernement continuent leur travail dans l’union et la détermination. La chère, la grande, l’intransigeance et la vigilante nation iranienne ne permettra jamais à un gouvernement ou à une puissance de s’ingérer dans les affaires du pays… » (Sahifeh Imam, vol. 15, P. 195)