La formation de la révolution islamique et de la République islamique était une manifestation de la présence du peuple dans l’arène sociale. Raison pour laquelle la protection et la sauvegarde de ce mouvement révolutionnaire sont d’une importance capitale. L’imam Khomeiniavait porté une attention particulière à cette question depuis le début de la formation de la République islamique. La nécessité de l’autoformation du SEPAH, son rôle dans la protection du pays et l’opposition aux gardiens de la révolution figuraient parmi les questions les plus importantes auprès de l’imam Khomeini (paix à son âme). À cet égard, nous nous sommes penchés ici sur les aspects de chacune d’elles :
1) La nécessité de l’autoformation et de l’édification du CGRI (SEPAH),
Le CGRI, en tant qu’institution scolastique et révolutionnaire, a pris forme au début de la victoire de la révolution islamique afin de pouvoir défendre la révolution face aux menaces et complots. À l’époque de la révolution, l’Iran du point de vue sécuritaire était confronté à de nombreux problèmes. De nombreux groupes politiques, d’espions et autres menaçaient la sécurité du peuple et de la révolution. Par conséquent, le besoin d’une organisation de sécurité et de défense s’était vraiment fait sentir. Par ailleurs, rejoindre de telles forces de sécurité était très difficile et dangereux. C’est pourquoi l’imam Khomeini (paix à son âme) dans un conseil adressé aux gardiens de la révolution avait dit : « Si vous purifiez vos âmes, si vous conformez vos actes et actions au saint coran et si vous vous comportez comme le recommande le saint coran, alors n’ayez peur de rien. » Sahifeh Noor, vol. 6, 22/3/1358
Ailleurs, l’imam avait aussi déclaré : « Préservez vos âmes, ne leur permettez pas de regimber, domptez-les et soumettez-vous à l’islam. »
Ibid 24/3/1358
Ce degré d’attention que l’imam Khomeini portait à l’édification de l’âme des membres du CGRI était dans le but d’éviter qu’un jeune émotif et passionné par la révolution prenne les armes, fait un faux mouvement et provoque une catastrophe.
2) Le rôle du CGRI dans la préservation et la sécurité du pays,
Avec la victoire de la révolution islamique, les groupes politiques et les agents des ennemis de la révolution, s’étaient lancés à la quête d’un moyen et d’une occasion pour créer le trouble et l’insécurité dans la société afin d’atteindre leur objectif. Dans ces circonstances, les forces et les agents de sécurité seuls n’avaient pas été en mesure d’assurer la sécurité dans la société. Par conséquent, le CGRI était entré dans l’arène et en s’appuyant sur les forces populaires était parvenue à calmer l’atmosphère. L’imam à cet égard avait dit : « Je suis fier et satisfait du CGRI ! Nul n’était le CGRI, le pays ne serait plus ! »
Ibid, vol. 8, 29/5/1358
Une autre scène où le CGRI ou le SEPAH a été très actif était pendant les huit années de défense sacrée. Dans la guerre déséquilibrée qui avait été imposée à l’Iran à un moment où la révolution venait de se concrétiser, la République islamique venait de voir le jour et le pays n’était pas préparé à une guerre, le CGRI s’était distingué et était parvenu à stopper l’avancée de l’ennemi avec l’aide du peuple et pour finir l’avait contraint à battre en retraite. Faisant référence à ces sacrifices, l’imam Khomeini avait déclaré : « Nous avons vu le rôle du CGRI dans la guerre ! ».
Ibid, vol. 13, 22/10/1359
3) L’opposition au CGRI,
Les opposants du système de la République islamique ne pouvaient pas supporter toute cette affection que le peuple portait au CGRI. C’est pourquoi ils s’étaient lancés à la recherche d’un moyen et d’une occasion pour lui faire perdre sa popularité. À cet égard, l’imam Khomeini (paix à son âme) dit : « Sachez que le groupe le plus attaqué et qui subit le plus d’attaques est le plus utile pour la nation. Si vous voyez qu’ils tentent de détruire le CGRI, c’est parce que l’ennemi a plus peur de lui. »
Ibid, vol. 13, 22/10/1359
Conclusion :
En résumé, les facteurs du succès du CGRI du point de vue de l’imam Khomeini (paix à son âme) peuvent être énumérés comme suit : la foi en Dieu, l’union et l’empathie, l’engagement à se comporter selon les prescriptions islamiques, l’ordre et l’obéissance.
En guise de dernier mot, l’imam dans l’une de ses recommandations qui pousse à une méditation profonde a déclaré : « Sachez que les égarés n’ont d’autres objectifs que leurs objectifs sataniques. Faites attention et soyez attentifs, éloignez de vous les démons. Vous devez fournir tous les efforts afin d’éviter la division entre vous. »
Ibid, vol. 14, 22/11/1359