Shahid Beheshti pendant sa mort, en plus de la gestion du parti de la République islamique et son appartenance au Conseil de la révolution islamique, était également le président de la Cour suprême d’Iran. C’était finalement en service qu’il tomba en martyr, accompagné de soixante-douze de ses compagnons sous l’effet d’un attentat terroriste, perpétré par le groupe des mounafiqin (les hypocrites) contre le siège du parti le 28 juin 1981 pendant qu’il était en train de faire un discours dans le hall du parti de la République islamique.
Cependant, ce qui exige une réflexion et une analyse profonde est la clé et le secret de la stabilité de la révolution islamique après cet événement et cela peut être dissimilé dans plusieurs points.
Le premier point concerne le rôle du pouvoir existentiel de l’Imam Khomeini (paix à son âme) et celui de la religion dans la société. Bien que ce fût le commencement de la révolution et qu’elle ait rencontré de nombreux problèmes, le rôle axial de l’Imam Khomeini (paix à son âme) permettait de neutraliser toutes les conspirations et toutes ruses dans toutes les enceintes.
Le deuxième point concerne la présence des clergés affectueux et intéressés par la révolution qui ont joué le rôle fondamental de précurseur et d’avant-garde dans les combats politiques. Les clercs, avec leur mouvement total, étaient présents sur la scène nationale et internationale. En fait, c’étaient des politiciens et des combattants. Donc, les clercs dans les tranchées des chaires et dans d’autres tranchées, avec le pouvoir d’informer des masses populaires dans le sens d’élever et de promouvoir la compréhension politique de la société, ont joué un fondamental. Le troisième point concerne le soutien populaire apporté à l’Imam et le fait de s’appuyer sur la force de la grande nation islamique qui a joué un rôle fondamental dans la stabilité de la révolution, rôle qu’elle continue de jouer aujourd’hui.