En 1979, au seuil de la commémoration de l’exil de l’Imam Khomeiny en Turquie (4 Nov.), un groupe d’étudiants musulmans portant le nom des « Étudiants musulmans adeptes de la ligne de l’Imam », ont envahi l’ambassade des États-Unis à Téhéran et après avoir brisé la ligne de sécurité de l’ambassade, ont arrêté les espions américains qui étaient présents dans l’ambassade. Les documents récupérés dans l’ambassade, ont été publiés progressivement dans plus de cinquante volumes sous le titre de « Les documents du nid d'espionnage américain en Iran ». Ces documents indiscutables ont levé les rideaux sur les secrets d’espionnage et sur les nombreuses ingérences américaines en Iran et dans d’autres pays du monde et ont également divulgué plusieurs noms d’agents et d’espions américains, puis les méthodes d’espionnage et les mouvements politiques de ce pays dans diverses régions du monde. La prise de l’ambassade des États-Unis, connue dans la culture iranienne sous le nom de « la prise du nid d’espionnage », était un grand affront pour les dirigeants américains.
L’Imam Khomeiny (paix à son âme) a soutenu le mouvement révolutionnaire des étudiants et l’a considéré comme plus grande que la première révolution.
Le décès de Shah le 27 juillet 1980 en Égypte, pratiquement a réglé l’une des conditions de l’Iran qui était celle de son extradition en tant que principal coupable dans les massacres de la population. Finalement, après 444 jours, les espions ont été libérés avec la médiation de l’Algérie et selon le vote des membres de l’Assemblée constitutionnelle islamique et l’accord d’Alger entre l’Iran et les États-Unis. Et eux, ils se sont engagés de ne plus s’ingérer dans les affaires internes de l’Iran et de restituer tous les biens et les avoirs bloqués de l’Iran, ce qu’ils n’ont jamais fait jusqu’aujourd’hui. Parmi les réalisations les plus importantes de la prise du nid d’espionnage américain, il y en a plus de la garantie de la continuation de la révolution islamique et la défaite des États-Unis, l’espoir apporté aux pays du tiers monde sur la possibilité de résister face aux grandes puissances.