L’ancien régime avait fait de l’expression : « Que ce soit l’ordre de Yazdan (Dieu), que ce soit celui de Shah » son slogan. Par conséquent, ceux qui avaient été éduqués dans l’esprit « le roi est l’ombre de Dieu » avaient estimé que le régime fondé sur la République islamique était un régime monarchique où un savant religieux est nommé à la place du shah ou du roi.
La classe des savants religieux était divisée en deux groupes : un groupe qui était apolitique et un autre qui était politique. En fait, la raison de l’opposition du deuxième groupe avec le régime de shah, n’était pas seulement parce que les slogans religieux dans ce régime étaient décolorés, mais aussi parce que le régime monarchique était un régime dans lequel le vote et la voix du peuple n’avaient aucune importance.
Les savants suffisamment accoutumés avec les nouvelles pensées politiques et qui considéraient cela comme un acquis et une réalisation basés sur l’expérience humaine réussie qui était plus adaptée aux enseignements religieux, surtout aux enseignements du prince des croyants (as) dans le domaine de la gouvernance, tels que le feu Ayatollah Taliqani et le martyr Behesti, étaient peu. Même certains clercs intellectuels, certains intellectuels suiveurs des clergés ainsi qu’un bon nombre d’académiciens, qui pensaient que la population du point de vue de l’information et de la croissance politique avait un retard, ne croyaient pas aussi que le vote du peuple pouvait être considéré comme le critère.
Cependant, soumettre le choix du système à un référendum et la détermination des experts de la constitution par le vote du peuple ainsi que la soumission de la constitution à un référendum dans des conditions et circonstances difficiles signifie institutionnaliser cette pensée que le critère est en fait le vote et la voix du peuple, ce qui démontre l’importance de cette question aux yeux de l’imam Khomeini (paix à son âme).
Les objectifs et les apports de la révolution Islamique