Selon l’agence de presse Jamaran, son excellence Seyyed Hassan Khomeini a déclaré ce matin, lors du 36e anniversaire de la fondation de l'Institut pour la compilation et la publication des œuvres de l'Imam Khomeini : "Pourquoi devrions-nous travailler sur l'Imam ? Pourquoi l'attention de la République islamique, en tant que système, gouvernement et État, devrait-elle être tournée vers la pensée, la personnalité et la promotion de l'Imam ? On pourrait répondre que nous payons une dette ou que nous le faisons parce que nous 'aimons' l'Imam. Mais pourquoi s'attend-on à ce que les autres, qui ne sont pas amoureux, fassent des recherches et des études sur l'Imam ?"
En soulignant que la continuité de la voie et de la pensée de l'Imam n'est pas une question de nostalgie ou d'amour, mais une question très sérieuse qui doit être abordée, il a ajouté : "L'Imam était un juriste religieux et un leader politique. Selon tous les critères, l'Imam est l'une des personnalités les plus influentes de l'histoire de l'humanité. À mon avis, ce ne sont pas non plus les raisons pour lesquelles il est nécessaire d'étudier l'Imam et ses idées. L'aspect important est que la grande œuvre de l'Imam a été la victoire de la Révolution islamique et l'établissement du système de la République islamique le 12 avril 1979. La destruction et l'effondrement du régime tyrannique étaient plus faciles que la construction du système de la République islamique. Construire un nouvel ordre est toujours plus difficile que de le détruire ; car dans la perturbation de la situation, beaucoup sont vos partenaires, mais dans le remplacement, vous devez être très puissant pour remplacer quelque chose. Un exemple frappant en est les événements de 1401 (2022-2023), où beaucoup voulaient que la République islamique n'existe pas, mais quand ils sont arrivés à la question de 'qu'est-ce qui devrait la remplacer', les coalitions se sont dissoutes et seul un petit groupe est resté uni."
Il a ajouté : "La négation peut avoir différentes motivations, mais la volonté qui peut rassembler tout le monde autour d'un acte positif, c'est un miracle. L'Imam du 22 Bahman (11 février) est le destructeur du système monarchique. Quelques jours après la victoire de la Révolution islamique, les Fedayin du peuple ont organisé un rassemblement d'allégeance à l'Imam à Amjadieh, mais le bureau de l'Imam a publié un communiqué disant que comme ils ne croient pas en Dieu, nous ne nous allions pas avec eux. C'est-à-dire qu'immédiatement après le 22 Bahman, l'aspect affirmatif de la révolution a commencé."
Seyyed Hassan Khomeini, en soulignant que rassembler les gens autour d'un mouvement positif nécessite un grand pouvoir, a rappelé : "Bien sûr, certains individus et courants politiques disaient au début de la révolution qu'ils avaient voté pour la République islamique en raison de leur opposition au régime Pahlavi, et qu'ils n'étaient pas vraiment d'accord avec elle."
Seyyed Hassan Khomeini a souligné que la raison des attaques contre l'Imam est sa grandeur et son influence, et a ajouté : "Il y a deux raisons pour lesquelles nous devrions parler de l'Imam. Parce que l'Imam est le symbole et l'identité de la République islamique et du vrai chiisme. L'Imam était un drapeau pour ne pas perdre le chemin et un sage. Chaque fois que l'Imam est retiré, la République islamique se vide de l'intérieur."
L'héritier de l'Imam, faisant référence à cette interprétation du Guide suprême de la Révolution selon laquelle "l'Imam est l'esprit de la République islamique", a déclaré : "L'Imam est l'identité de la République islamique. Certains minimisent l'importance de ne pas accrocher sa photo à divers endroits, mais ils se trompent ; dans le premier hymne national de la République islamique d'Iran, le nom de l'Imam n'était pas mentionné, mais le Guide a dit que le nom de l'Imam devait être ajouté. La promotion de l'Imam dépasse nos capacités ; nous pouvons seulement encourager les autres à le faire. Lors de la cérémonie d'Arbaeen, certains disent avec compassion de créer un pavillon au nom de l'Imam. Tout ce que la République islamique possède en Irak est le pavillon de l'Imam. Maintenant, certains sont ingrats, malveillants ou ignorants qui oublient l'Imam, il faut le leur rappeler."
Il a poursuivi en rappelant : "Les symboles, indépendamment de leurs aspects positifs et négatifs, ont leur propre fonction. Le symbole du nationalisme était Mossadegh ; le symbole de la lutte contre les Britanniques était Mirza Kuchik Khan, et le symbole de l'opposition au despotisme sous le premier Pahlavi était Modarres. Les symboles n'ont pas besoin d'être infaillibles, mais nous les aimons parce qu'ils sont des symboles dans un mouvement particulier. L'Imam est le symbole de la République islamique, mais si nous nous contentons de le considérer comme un symbole, on pourrait dire qu'il y avait beaucoup de critiques à son égard. Mais le fait qu'il soit critiquable ne l'empêche pas d'être un symbole. Donc, la question n'est pas seulement que l'Imam soit un symbole."
Le petit-fils de l'Imam a poursuivi : "L'Imam était plus qu'un symbole, il était un sage. Les personnes sages deviennent exemplaires dans leur société grâce à leur intuition, leur rationalité, etc. L'Imam parlait avec plus de sagesse que ses pairs. Donc, nous nous consacrons à l'Imam parce qu'il est à la fois le symbole et l'esprit de la République islamique. L'expérience nous a montré que si nous nous écartons de sa voie, nous arrivons à une impasse. Pour maintenir l'Imam au niveau de symbole, il n'est pas nécessaire d'interpréter sa pensée et ses paroles, mais si on le considère comme l'esprit de la République islamique, nous devons savoir que l'esprit est vivant et qu'il est nécessaire d'interpréter sa pensée et sa voie."
Il a ajouté : "L'Institut pour la compilation et la publication des œuvres de l'Imam doit, pour ces deux raisons, augmenter ses capacités, son potentiel, sa richesse et les connaissances de ses ressources humaines, et tenir compte de cette approche dans le recrutement de nouvelles forces. L'Institut doit sortir du travail abstrait et se consacrer à la production."
Seyyed Hassan Khomeini a déclaré : "Au lieu de produire des films et des clips sur l'Imam, l'Institut doit convaincre la radio et la télévision de le faire eux-mêmes. Toute la République islamique doit s'impliquer dans ce travail, et nous devons les aider et les encourager."
Il a annoncé : "La nouvelle version du Sahifa est un travail précieux et, si Dieu le veut, quatre, cinq volumes, voire plus, seront ajoutés à l'ancien Sahifa. Cette version doit être produite d'ici la fin de l'année en cours et traduite en trois langues : anglais, arabe et ourdou. La philosophie de la création de l'Institut était précisément de collecter et de publier les écrits de l'Imam."
Seyyed Hassan Khomeini a déclaré : "Il faut voir comment on peut s'impliquer dans le plan quinquennal pour pouvoir utiliser la capacité des institutions et des hauts conseils pour promouvoir la pensée de l'Imam à l'intérieur et à l'extérieur du pays."
En soulignant l'importance de prêter attention à la fois aux travaux de promotion et de recherche, il a déclaré : "La publication de plus de 3000 articles sur Wiki Chiite et Wiki Fiqh fait partie des actions de l'Institut dont personne n'est au courant."
L'héritier de l'Imam a conclu en disant : "Je remercie tous les membres de l'Institut qui sont en train de travailler."