Le cheikh Zakzaky, fondateur du Mouvement islamique du Nigéria, a rencontré Seyyed Hassan Khomeiny pour discuter des problèmes auxquels sont confrontés les musulmans dans diverses régions du monde.
Zakzaky est arrivé dans la capitale iranienne le mois dernier et a assisté à un certain nombre de cérémonies et de sommets en reconnaissance de son caractère désintéressé et de ses sacrifices distingués pour promouvoir l'islam sur le continent africain.
En décembre 2015, des troupes de l'armée nigériane ont attaqué la résidence du cheikh Zakzaky et un lieu de culte appartenant au Mouvement islamique du Nigéria, tuant plus de 340 de ses partisans à Zaria, dans l'État de Kaduna.
Le cheikh Zakzaky et sa femme ont perdu leurs six fils, dont trois ont été tués lors du massacre de Zaria.
Il était resté en détention sous contrôle de l'État dans la capitale nigériane en attente de sa libération, qui avait été ordonnée fin 2016. En 2019, un tribunal de l'État de Kaduna lui a accordé à lui et à sa femme une caution pour chercher un traitement à l'étranger, mais ils sont revenus de l'Inde après trois jours en raison d'un traitement injuste et de restrictions sévères imposées par les agents de sécurité déployés dans l'établissement médical.
L'année dernière, la haute cour de l'État de Kaduna l'a disculpé de toutes les accusations et a ordonné sa libération immédiate après 2055 jours de détention illégale.
Le Mouvement islamique du Nigéria commémorera cette année le huitième anniversaire du massacre de Zaria. Se souvenir du massacre est devenu un événement annuel où les membres prient pour ceux qui ont été tués et blessés par les forces de sécurité.