Il existe plusieurs célébrités dans le monde du sport, tel que Pelé, Oscar Schmidt, Hortensia, Marta, etc., mais on n’exagère pas si on dit que la plus grande statue érigée à l’honneur d’un héros est celle d’un homme de Sao Paulo nommée Ayrton Senna, mort le 1er mai 1994 à la suite d’un accident lors du grand prix de Saint-Marin.
Ses funérailles ont été l’une des plus importantes de l’histoire du brésil. Elles ont duré 22 heures et environ 240 000 personnes y ont pris part. L’une des plus grandes cérémonies funéraires au monde, qui témoigne et confirme la popularité d’Ayrton Senna parmi le peuple brésilien.
Le héros populaire et aimé peut être reconnu par la quantité et le nombre de personnes qui prennent part à ses funérailles, comme les funérailles historiques et inoubliables du pape Jean-Paul 2 en 2005, auxquelles ont assisté 4 millions de personnes à Rome.
Mais l’une des plus grandes funérailles du monde est celle d’un chef religieux et politique musulman. Dix millions de personnes ont pris part aux funérailles de l’imam Khromeini, le leader de la révolution islamique d’Iran. Ces funérailles avaient été inscrites sur le site de record Guinness comme les funérailles ayant enregistré le plus grand nombre de participants.
Le monde avait été stupéfait par le niveau de popularité de l’imam Khromeini. 10 millions d’Iraniens avaient fait leurs adieux avec l’imam Khomeini dans une marche de plusieurs mètres. L’histoire n’avait jamais connu un tel rassemblement jusqu’à cette date. C’est le signe de la grandeur intellectuelle et de l’influence d’un leader qui en luttant uniquement pour Dieu avait réussi à surprendre le monde.
Il est l’un des descendants du Prophète Mohamad, le prophète de l’islam, et sa lignée remonte ainsi jusqu’au prophète Ibrahim. C’est pour cette raison que les adeptes de toutes les religions abrahamiques le considèrent comme le portrait parfait du prophète Ibrahim dans la nouvelle ère. Un homme qui, comme son illustre ancêtre, s’était soulevé et avait combattu le roi de l’oppression de son époque seule, les mains vides et l’avait vaincu seulement en s’appuyant sur son Seigneur.
Le jour où Nimrod, comptant sur des milliers de chars, de missiles, de mitrailleuses, des millions de balles et des milliers de forces militaires, n’arrivait même pas à assurer la sécurité d’un de ses palais, l’imam Khromeini, cet homme de 78 ans dans sa petite cabane dans une campagne de paris, avec des petites annonces et messages, était parvenu à secouer une nation de plusieurs millions d’habitants sans chars, sans missiles et sans mitrailleuses. Quelle était cette force !?
L’imam Khromeini, sans chars, n’était pas seulement l’un des dirigeants les plus puissants, les plus populaires et les plus influents du XXe siècle, mais il était également l’une des personnes les plus simples de son époque. La salle de réception de la maison de l’imam Khomeini était recouverte de tuiles usées.
Quand certains de ses proches qui trouvaient que cette maison n’était pas l’image du leader qu’il était, voulaient apporter des modifications, il s’y opposait et demandait qu’elle reste comme telle.
L’imam Khomeini, sauf en cas de nécessité, n’admettait pas l’utilisation de certaines richesses à la fois pour lui-même et pour sa famille. Lorsqu’il était en exil dans la région la plus chaude de l’Asie occidentale, il vivait comme les plus pauvres de la ville sans réfrigérateur ni climatiseur. Il refusait même que certains de ses proches qui avaient des moyens financiers lui offrent un réfrigérateur et un climatiseur.
Pendant deux ans, il a bu de l’eau dans une petite gourde et disait : « Les pauvres n’en ont pas ». Au fur et à mesure que la chaleur du soleil augmentait, la capacité de l’imam Khomeini pour diriger la plus grande révolution religieuse et populaire de l’histoire devenait plus visible.
Au bout de deux ans, lorsque la situation financière du peuple s’était améliorée, et que tout le monde avait pu s’acheter un réfrigérateur, l’imam avait déclaré : « vous pouvez me l’offrir, maintenant que tout le monde en a un. Cependant, acheter le moins cher. Car, le plus grand atout d’un dirigeant, c’est de vivre comme le plus pauvre de la société. »
C’était un homme qui rayonnait de mille feux comme le soleil et qui a donné une nouvelle vie au peuple opprimé iranien par son apparition et son mouvement.
C’était un homme qui rayonnait de mille feux comme le soleil, qui, avec sa disparition, a plongé tout l’Iran dans le noir et l’obscurité. Des millions de personnes endeuillées et attristées l’ont accompagné jusqu’à sa dernière demeure vêtue de noirs.
Source : Ababiil