La réforme agraire et ses aboutissants.
L'imam Khomeini considère la réforme agraire comme l'un des facteurs de la migration des personnes des zones rurales vers les zones urbaines.Il dit dans son discours :
"Nous voyons que l’agriculture de l’Iran, depuis qu’ils ont lancé « la réforme agraire » jusqu’à présent, l’agriculture a été anéantit. Quelle a été les dommages ? Un [de ces dommages] est que nous sommes devenus un marché pour les américains, il faut que le blé vienne des Etats-Unis, tout vienne de l’étranger et la population est obligée de donner de l’argent en échange du blé des américains. Des choses qui devrait appartenir à la population et au pays et qu’il devrait utilisait eux-mêmes c’est-à-dire [au lieu que] leur frères vendent et qu’ils reçoivent de l’agent, maintenant nous sommes obligés d’acheter le blé des américains, ou tous même les œufs aussi, on dit qu’ils viennent (qu’ils sont importé) de l’Israël.
Un autre dommage, [c’est le fait que] les paysans, les fermiers de ces campagnes n’ont pas pu rester dans les campagnes. Ils se sont dirigés vers les [grandes] villes, ils sont venus à Téhéran. Actuellement, aux alentours de Téhéran, comme on me l’a détaillé, et je n’arrive pas à me souvenir que c’était quoi les détails en question, en résumé on peut dire qu’il y avait près de vingt – trente place, des quartiers différents, dans la ville de Téhéran elle-même, dans la capital, dans la capital qui est en train d’atteindre « la grande civilisation » ou que-ces portes se sont ouvert [à cette civilisation] ! Dans la ville de Téhéran elle-même, il y a dix, vingt, trente ou plus, je n’arrive pas à me souvenir maintenant, [Mais] ce sont des quartiers que des familles – quartier par quartier – des quartiers dans un fausset très profond, ces pauvres personnes se sont rassemblées, et ont hissé un tente, que seul avec une planche, il se sont construit un lieu pour se protéger [des intempéries] où ils vivent avec leurs petits-enfants, leurs enfants âgés ; Ils vivent dans un tente. Dans un quartier, supposons qu’il y a dans un quartier deux cents, trois cents, cinq cents tentes ; deux cents ou trois cents de ces choses. Et ils y vivent là-bas. Ils n’ont ni courant électrique, ni eux, ni asphalte, et si ils veulent puiser de l’eau pour leurs enfants, comme il nous a été rapporté, il faut que la pauvre femme prenne une vase et monte cinquante, soixante marches d’escaliers pour sortir du fausset et arriver en haut là où se trouve un robinet d’eau ; Elle puise de l’eau , et descend cette fois-ci cinquante ou soixante marches d’escaliers ou même plus. Imaginez l’hiver de Téhéran. Un Hivers où il neige, il pleut, cette pauvre femme doit, si elle veut puiser une vase d’eau pour que les enfants, elle doit se préparer à vivre ce drame pour aller en haut, puiser de l’eau dans son vase et descendre cinquante marches d’escaliers. Combien de fois elle tombe, combien elle souffre, seul Dieu le sait. Et ce n’est pas qu’un seul quartier, quarante, cinquante, trente [quartiers] pareil aux alentours de Téhéran, dans tel endroit, dans tel autre etc. comme il a été écrit. On m’a écrit l’endroit de chacun d’entre eux, dans quel endroit se trouvent ces quartiers où vivent ces personnes qui à cause de la réforme agraire et de l’échec qu’a connu l’agriculture, ils ont quitté leurs villages et ont émigrés vers Téhéran ; peut-être ils sont aussi dans d’autres grandes villes ; Mais Téhéran est le plus important. Ils sont venus et se sont réfugié à Téhéran, pour qu’ils [trouvent quelque chose] à se nourrir ces pauvres personnes. C’est la situation de vie de ces pauvres personnes à Téhéran, dans un milieu où des châteaux, ou est-ce qu’ils sont partis !"
Ruhollah al-Musawi al-Khomeini
vous trouverez ici le texte complet de Sahife Imam Khomeini