Le décès de Mme Parvine Khalili, l’épouse de l’imam Musa Sadr, est survenu le jeudi 08 Mehr 1400 () au Liban. Toutes ces années où elle était dans l’espoir d’avoir un jour les nouvelles de son époux enlevé, elle est restée au Liban et aux côtés du peuple de ce pays.
Le livre « les sept récits particuliers de la vie de l’imam Musa Sadr », écrit par Habibeh Jaafariyan, raconte les aspects privés et particuliers de la vie de l’imam Sadr de la bouche de ses proches. Une partie de ce livre est consacré à son épouse, Mme Parvine Khalili. Dans cet article, nous allons vous mentionner un extrait de ce livre :
Au cours de toutes leurs années de vie commune, elle n’avait jamais pensé à blâmer l’imam Musa Sadr pour quoi que ce soit. Elle ne pensait même pas à l’appeler « Musa ». Parfois, certaines choses l’ennuyaient, mais elle ne disait pas un mot. Maliha disait : « C’est-à-dire tu ne demanderas jamais à Papa que c’est quoi cette situation, tu ne lui diras jamais que tu ne peux plus et que tu es fatiguée !? Elle répondait “non !”… Elle ne se souvient pas d’avoir tenu de tels propos à l’imam Musa Sadr.
M. Musa Sadr ne s’était garanti aucune protection particulière. Il n’avait ni garde ni arme avec lui. Presque pendant les sept ans qu’ils ont passés à Hazmiyeh, le dernier travail de Perry après que tout le monde s’était couché et que la maison était calme et que tout était leur place, et qu’il était minuit passé, était de se rendre sur le balcon du troisième étage où on pouvait voir la rue pour voir si la voiture de M. Sadr était visible depuis le coin et si rien ne s’était produit et si M. Sadr était revenu sain et sauf ou non. Le seul moyen de protection de l’imam Musa Sadr était que lorsqu’il voulait se rendre quelque part, il ne dévoilait pas sa destination et son programme avant son départ. Il ne disait pas où et quand il allait. S’il faisait partie de ceux qui accordaient une importance à leur sécurité, il n’allait pas se rendre à ce voyage, il n’allait pas se rendre chez Khadafi. Beaucoup l’avaient dit. Mme Perry n’était pas du tout satisfaite. Elle était inquiète, si ce n’était que pour elle, il ne serait pas venu vivre au Liban, il n’aurait pas laissé sa famille à Qom pour venir au Liban et il ne se serait même pas marié.