L’opprimé martyr, Ayatollah Beheshti, à la lumière de sa complétude sans pareille, malgré toutes les pressions dont il subissait, avait réussi dans le peu de temps qu’il eut après la victoire de la révolution pour servir l’islam et la nation, à rendre les plus grands services à la révolution islamique. Il a laissé derrière lui de précieuses œuvres qui font partie des éléments garantissant l’avenir de ce grand mouvement islamique.
Parmi les services inoubliables du martyr opprimé Beheshti dont les bénédictions resteront à tout jamais dans les annales de l’histoire de la glorieuse révolution islamique, nous pouvons mentionner : Une présence active et influente dans le Conseil de la révolution islamique, l’effort constant pour empêcher le déroutement de ce conseil par les occidentalistes, l’administration de l’Assemblée des experts de la constitution, la régularisation de la constitution de la République islamique qui est la base et le socle du système actuel, le rôle vital joué à travers le parti de la République islamique dans la formation de la première assemblée constitutive islamique constituée en majorité par les adeptes de la ligne originelle de l’islam, l’effort continu pour implanter les principes de l’islam afin de créer un cadre islamique et indépendant et facilitant la mise en pratique des lois islamiques, l’effort continu pour former l’école gouvernementale du Shahid Rajaee et les luttes fondamentales contre le mouvement américain dirigé par Bani Sadr jusqu’à ce que ce dernier soit destitué de la présidence de la république, traduisant ainsi la retraite complète de la révolution des tendances américaines et occidentales.
Quoi que le temps passe, ces services continueront de porter leurs fruits.
Quel fut le secret de la stabilisation de la révolution après l’événement du 28 juin ?
La perte de Shahid Beheshti fut un grand coup dur pour la révolution islamique.
Shahid Beheshti pendant sa mort, en plus de la gestion du parti de la République islamique et son appartenance au Conseil de la révolution islamique, était également le président de la Cour suprême d’Iran. C’était finalement en service qu’il tomba en martyr, accompagné de soixante-douze de ses compagnons sous l’effet d’un attentat terroriste, perpétré par le groupe des mounafiqin (les hypocrites) contre le siège du parti le 28 juin 1981 pendant qu’il était en train de faire un discours dans le hall du parti de la République islamique.
Cependant, ce qui exige une réflexion et une analyse profonde est la clé et le secret de la stabilité de la révolution islamique après cet événement et cela peut être dissimilé dans plusieurs points.
Le premier point concerne le rôle du pouvoir existentiel de l’Imam Khomeini (paix à son âme) et celui de la religion dans la société. Bien que ce fût le commencement de la révolution et qu’elle ait rencontré de nombreux problèmes, le rôle axial de l’Imam Khomeini (paix à son âme) permettait de neutraliser toutes les conspirations et toutes ruses dans toutes les enceintes.
Le deuxième point concerne la présence des clergés affectueux et intéressés par la révolution qui ont joué le rôle fondamental de précurseur et d’avant-garde dans les combats politiques. Les clercs, avec leur mouvement total, étaient présents sur la scène nationale et internationale. En fait, c’étaient des politiciens et des combattants. Donc, les clercs dans les tranchées des chaires et dans d’autres tranchées, avec le pouvoir d’informer des masses populaires dans le sens d’élever et de promouvoir la compréhension politique de la société, ont joué un fondamental. Le troisième point concerne le soutien populaire apporté à l’Imam et le fait de s’appuyer sur la force de la grande nation islamique qui a joué un rôle fondamental dans la stabilité de la révolution, rôle qu’elle continue de jouer aujourd’hui.
Les belles paroles de l’Imam Khomeini à propos des persécutions subies par shahid Beheshti :
L’Imam Khomeini, concernant les persécutions qu’a subi le Dr. Beheshti, a tenu de très bons discours. L’Imam, après que le Dr Beheshti tomba en martyr, déclara : « Beheshti vécut opprimé et il mourut opprimé. Il fut l’épine dans l’œil des ennemis. » (Sahifeh-ye Imam, vol. 15, p. 3) Peut-être, l’une des plus grandes raisons de son oppression était son obstination et sa détermination à défendre la ligne de l’Imam contre celle de la malice et de la discorde. C’était pour cette raison qu’on l'accusait de toutes sortes de calomnies. Cependant, personne ne l’a jamais vu ouvrir sa bouche pour objecter et répondre à ces insultes. Ils ont dit au Dr. Beheshti : « Ces jours, les attaques des ennemis contre vous se sont intensifiées. De nombreuses propagandes ont été lancées pour vous incriminer et pour susciter le doute sur vous. Faites quelque chose pour riposter contre cela ». Shahid Beheshti a souri puis dit : « Il serait dommage que nous épuisions notre temps pour ces choses. Un jour la nation finira par tout comprendre ».