La naissance de l’Imam al-Mahdi
La date de sa naissance
Il y a des divergences à propos de l'année de la naissance de l'Imam Mahdi (a). Certaines des sources anciennes, n'ont pas voulu parler de la date la naissance de douzième Imam (a), et l'on considéré comme secret. Mais certaines narrations (riwâyât) chiites mais, aussi sunnites, ont considéré l'année 255 H. ou 256 H. comme l'année de sa naissance.
Il y existe également des divergences à propos du mois de la naissance de l'Imam; l'avis le plus courant considère le mois de Sha'bân comme le mois de sa naissance, ce que de nombreuses sources anciennes admettent aussi. Toutefois certaines sources chiites mais aussi sunnites, considèrent le mois de Ramadan comme le mois de sa naissance, d'autres ont parlé des mois de Rabî' al-Awwal ou [[Rabî' ath-Thânî] comme le mois de sa naissance.
Concernant le jour de sa naissance, les sources historiques ont rapporté des informations différentes, parmi toute la plus connue est celle qui considère le 15ème jour du mois de Sha'bân comme le jour de sa naissance. Parmi les savants chiites qui sont de cet avis nous pouvons mentionner Kulaynî, Mas'ûdî, Cheikh Sadûq, Cheikh Mufîd, Cheikh Tûsî,Ibn Tâwûs, Ibn Tiqtaqî, 'Allâma Hillî, Cheikh Bahâ'î, Shahîd Awwal, Kaf'amî, Amîn al-Islam Tabarsî et Fattâl Niyshâbûrî.
Parmi les savants sunnites qui sont de cet avis, nous pouvons citer : Ibn Khalkân, Ibn Sabbâgh Mâlikî, Shi'rânî Hanafî, Ibn Tûlûn, etc.
Précision également que le premier jeudi soir (nuit de vendredi) du mois de Ramadan, ou un autre jeudi soir (nuit de vendredi) de ce mois est mentionné dans le livre Kamâl ad-Dîn de Cheikh Sadûq comme l'éventuel jour de la naissance de l'Imam.
Le lieu de sa naissance
Les historiens qui se sont exprimés à propos du lieu de naissance de l'Imam, sont unanimes à propos du fait qu'il est né dans la maison de son père, l'Imam al-Hasan al-'Askarî à Samarra. Cette maison était située dans une rue appelée "Râdha" ou "Wasâfa". Aujourd'hui ce lieu est le sanctuaire de l'Imam Hâdî (a) et de l'Imam Askarî (a).
D'après les historiens, ces deux derniers Imams, ont été appelés à aller vivre à Samarra, le centre du gouvernement abbasside, bien longtemps avant la naissance de l'Imam Mahdi (a).
Le récit de sa naissance
Le célèbre récit de la naissance du douzième Imam est rapporté par Hakîma Khâtûn, la tante paternelle de l'Imam al-'Askarî (a). Certains passages des témoignages de Hakîma sont rapportés par Cheikh Sadûq.
Elle raconte :
"l'Imam al-Hasan al-Askarî m'appela auprès de lui et me dit :
Ô ma tante! Reste chez nous ce soir de mi-Sha'bân, puisque Dieu le Très Haut fera apparaître sa preuve [sur terre].
Je lui ai demandé, c'est qui sa mère ? Il m'a répondu :
Narjis!
Je lui ai dit :
Mais il n'y a aucune trace de grossesse en elle;
il m'a répondu :
[oui mais] c'est ce que je te dis!.
Hakîma Khâtûn rapporte le récit de la naissance ainsi :
Je suis rentrée et me suis assise; puis Narjis arriva, rangea mes chaussures et me dit :
Ô Ma Dame, et la Dame de ma famille! comment allez-vous?
Je lui ai dit :
C'est toi Ma Dame et la Dame de ma famille! Cela ne lui a pas plu et m'a dit :
ma chère tante! ne dite pas cela!
Je lui ai dit:
Chère fille, ce soir Dieu le Très Haut te donnera un enfant qui est le seigneur d’ici-bas et de l'au-delà.
Pudique, elle n'a rien répondu. J'ai rompu mon jeûne après la prière et me suis couchée ensuite. Dans la nuit quand je me suis levée pour la prière, Najis dormait. J'ai continué mes prières puis me suis allongée, mais j’étais réveillée par inquiétude. Elle, elle dormait. Plus tard elle se réveilla et effectue sa prière et se recoucha.
Elle continue :
[Je me suis levée] et suis sortie pour regarder l'aube dans le ciel. J'ai constaté que la première aube (fajr al-awwal) est levée; elle, elle dormait. J'ai douté dans mon cœur! Soudain Abu-Muhammad cria de sa chambre:
Ô ma tante! Dépêche-toit que cela se rapproche ici! Elle dit:
Je me suis assise pour réciter les sourates As-Sajda et Yâsin.
Elle [Narjis] se réveilla d'un coup avec inquiétude; je me suis précipitée vers lui et lui ai dit :
Que le nom de Dieu soit sur toi! Sens-tu quelque chose?
Elle m'a dit: Oui ma tante! Je lui ai dit :
Recueille toi et renforce ton cœur que cela est bien ce dont je t'ai parlé!
Elle continue:
D'un coup une faiblesse nous prit Narjis et moi ... j'ai repris la conscience par l'appel de mon seigneur; j'ai retiré le drap sur Narjis et j'ai vu soudain mon seigneur (l'enfant de Narjis) qui se prosterne par terre. Je l'ai pris dans mes bras. Il était propre et pur.
Abu-Muhammad m'a dit:
Ô ma chère tante! Emmène mon enfant auprès de moi!
Je l'ai emmené. Il a étendu ses deux paumes et plaça l'enfant sur ses paumes et mit ses pieds contre sa poitrine. Il mit ensuite sa langue dans la bouche de l'enfant, et passa sa main sur ses yeux, ses oreilles et ses articulations. Il dit ensuite:
"اشهد ان لا اله الا الله وحده لاشریک له و اشهد ان محمدا رسول الله".
Il salua ensuite le Prince des croyants et les Imams suivants jusqu'à ce qu'il arrive au nom de son propre père; puis il retira sa langue [de la bouche de l'enfant]".
La discrétion de sa naissance
Les califes abbassides, en se basant sur les hadiths et les récits attribués au Prophète et aux Imams, savaient bien que le douzième Imam et le Mahdi (a) allait naître. Ils avaient mis alors en place des surveillances sur l'Imam al-Hasan al-Askarî (a) et sur sa maison. Les historiens ont apporté que [[Mu'tamid Abbassî] avait demandé aux sages-femmes d'entrer à l'improviste chez les sâdât (les descendants des Imams) et notamment chez l'Imam al-Hasan al-Askarî (a), et de fouiller les maisons et de rapporter les états de son épouse.
Une servante nommée Thaqîl qui, pour sauver la vie de l'Imam Mahdi (a) avait prétendu sa grossesse, était alors arrêtée et on l'avait même gardée sous surveillance pendant deux ans pour être sûr qu'elle ne porte pas d'enfant.
La naissance de l'Imam Mahdi (a) a été cachée du commun des croyants. Ce fait et ses raisons ont été expliqués dans les hadiths et les récits. Par exemple l'Imam al-Sajjad (a) dit :
" Il y a des traditions venues des prophètes chez notre Qâ'im ... dont une tradition d'Abraham [qui est] la discrétion de la naissance et la retraite à l'égard des gens...".
l'Imam al-Sâdiq dit également :
"La naissance du Maître de l'Ordre (Sâhib al-Amr) est dissimulée aux yeux du peuple jusqu'à son apparition; (et cela) pour qu'il ne porte aucune dette due à l'allégeance sur son épaule".
Le Cheikh Mufîd pense également que :
"La naissance de son Excellence a été cachée au public à cause des problèmes de son époque et la recherche acharnée du roi et ses efforts obstinés pour trouver la dernière Preuve de Dieu".
Le fait qu'une naissance soit faite en cachette, n'est pas nouveau dans l'histoire. Par exemple, on le sait très bien, la naissance du prophète Abraham (a) avait également été fait en cachette par peur du roi de son temps qui le cherchait pour le faire disparaître. Dans le Coran également nous lisons dans la Sourate al-Qasas, les versets 7 à 13, le récit de la naissance cachée de Musâ b. 'Imrân (a) (Coran, XXVIII./7-13).
Les témoins de sa naissance
Les témoins de la naissance de l'Imam Mahdi (a), en plus de Hakîma Khâtûn, étaient deux servantes de l'Imam al-Hasan al-'Askarî, nommées Mariya et Nasîm.
Le Cheikh Tûsî et le Cheikh Sadûq ont rapporté :
"Nasîm et Mariya ont dit : lorsque le Maître du Temps est sorti des entrailles de sa mère, il se mit à genou par terre et monta les deux index au ciel et éternua et dit :
" Louange à Dieu, et que Dieu bénisse Muhammad et Sa Famille" (الحمدلله رب العالمین و صلی الله علی محمد و آله); les oppresseurs pensent que la Preuve de Dieu est disparu. Si nous aurions l'autorisation de prendre la parole, ce doute aurait été aboli".
Les rapports sunnites
Certains savants sunnites ont également rapporté la naissance du douzième Imam, toutefois, ils sont restés silencieux quant à l'idée de son retour en tant que Mahdi (le fait qu'il est le Maw'ûd). Nous pouvons citer à ce propos Ibn Athîr (630 h.) dans Kâmil fî al-Târîkh; Ibn Khalkân (681 h.) dans Wafîyât al-A'yân ainsi que Dhahabî (748 h.) dans Al-'Ibar.
D'autres ont rapporté sa naissance tout en admettant son retour en tant que Mahdi (le fait que c'est lui le Maw'ûd). Parmi ces derniers, nous pouvons citer : Ibn Talha Shâfi'î (652 h.) dans Matâlib al-Su'ûl et Ibn Sabbâgh Mâlikî (855 h.) dans al-Fusûl al-Muhimma.
La conscience des chiites de sa naissance
Suite à la naissance du douzième Imam (a), certains chiites initiés et fiables auprès de l'Imam al-Hasan al-Askarî (a) ont rendu visite à l'Imam du Temps (a). Le Cheikh Mufîd en mentionne certains comme : Muhammad b. Ismâ'îl b. Mûsâ b. Ja'far, Hakîma la fille de l'Imam Jawâd (a), Abû Ali b. Muttahar, 'Amr Ahwâzî et Abû Nasr Tarîf - le serviteur (Khâdim) de la maison du onzième Imam (a) .
Il est rapporté que Muhammad b. 'Uthmân 'Amrî accompagné de quarante personnes s'était rendu auprès de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a). L'Imam leur montra son enfant et dit :
" Il est votre Imam après moi et mon successeur parmi vous. Obeissez-le et ne vous dispersez pas dans votre religion pour ne pas périr. Vous ne le verriez plus jamais désormais.".
Cheikh Tûsî rapporte un récit semblable en mentionnant des personnalités comme : Ali b. Bilâl, Ahmad b. Hilâlî, Muhammad b. Mu'âwîya b. Hakîm et Hasan b. Ayyûb b. Nûh.
Kulaynî également rapporta de Dû' b. Ali 'Ijlî qu'un homme de la Perse (Fars) avait dit:
" Je suis allé chez l'Imam al-Hasan al-Askarî (a) à Samarra pour devenir son serviteur; il me confia les courses de la maison. Un jour l'Imam (a) me montra son fils âgé d'à-peu-près deux ans et m'a dit :
Il est votre Maître (هذا صاحبکم)."
Dû' b. Ali 'Ijlî rajoute que cet homme de la Perse lui a dit qu'à partir de là, il n'a plus revu cet enfant jusqu'à la mort de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a).
Cheikh Mufîd considère des personnes comme Abû 'Umar, 'Uthmân b. Sa'îd al-Samân et son fils Abû Ja'far Muhammad b. 'Uthmân parmi ceux qui ont vu l'Imam du Temps (a) durant la vie de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a).
Il faut également parler des personnalités issues des célèbres familles comme : Banû al-Rahbâ de Nasîbîn et Banû Sa'îd, Banû Mahzîyâr de la ville de Ahwâz (du sud de l'Iran), Banû al-Rakûlî de la ville de Kûfa, Banû Nawbakhtî de la ville de Baghdâd, et un groupe des gens des villes de Qazvîn et Qom (de l'Iran) ainsi que de Jibâl (du Liban), comme ceux qui ont vu l'Imam (a) durant la vie de son père.
La réaction des Abbassides de sa naissance
Quand le calife abbasside, al-Mu'tamid Abbassî a appris la nouvelle de l'état grave de santé de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a), il a chargé cinq personnes fiables parmi ses agents pour qu'ils surveillent la maison de l'Imam (a). Il a ordonné également au Juge de la ville (Qâdi al-Qudât) de charger dix personnes fiables de son entourage pour veiller l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a).
L'Imam de son côté, mentionna dans son testament qu'il donnerait tous ses biens à sa mère, Hudayth. Toutefois les abbassides n'ont pas permis que sa volonté soit réalisée ; ainsi ce fut Ja'far, le frère de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a), qui pris la moitié de ses biens.
Suite à la mort de l'Imam, le calife abbasside envoya un groupe à la maison de l'Imam. Ce groupe, outre de fermer et de sceller la maison et de confisquer les biens, était chargé de la fouiller afin de trouver son enfant. Ils sont allés même jusqu'à vérifier l'état d'éventuelle grossesse de toutes les femmes et de toutes les servantes dont Thaqîl qu'ils ont soupçonnée enceinte, et ont amenée avec eux, laquelle ils ont gardé pendant deux ans!
La durée de vie de l'Imam du Temps
Le diuzième Imam est donc né en 255 H. Cela fait maintenant 12 siècles ! Cette durée de vie n'est logique vu la durée de vie de l'homme ordinaire. Les savants chiites se sont exprimés de manière différentes pour répondre à cette énigme. Dans ce qui suit nous allons essayer de les catégoriser en plusieurs parties.
Les réponses expérimentales
Il paraît que pour les biologistes, la longue vie humaine n'est pas chose impossible. L'Âyatullâh Sâfî Gulpâygânî se référe à différents biologistes occidentaux qui pretendent qu'un être humain peut vivre, biologiquement jusqu'à 800 - 1000 ans.
Les réponses logiques et théologiques
• Le miracle (I'jâz): d'après cette explication, la durée de la vie de l'Imam Mahdi (a) est de l'ordre de miracle et fait partie des ordres métaphysiques.
• La volonté divine pourrait déterminer la durée ou la pérennité de vie d'un être humain.
• C'est l'âme ou le nafs de l'homme qui détermine et gère son corps ; c'est cela qui peut dominer son corps physique. Si l'âme est très puissante et si elle a une supériorité sur le corps, elle pourra, suite à l'autorisation divine, pérenniser son corps pour une durée plus longue qu'habituelle.
• La pérennité est essentiellement possible dans l'être humain et c'est son contraire qui est un fait secondaire/accidentel. Le fait accidentel peut aussi atteint le néant. Alors si un fait n'est pas accidentel, le résultat serait la pérennité.
• On a dans l'histoire les récits comme le « vin » et « met » de 'Uzayr Nabî, qui après cent ans restèrent frais et sains sans avoir de l'âme ; l'homme ayant une âme supérieure pourrait bien avoir une durée de vie au-delà des durées de vie ordinaires.
• D’après les rapports historiques, la raison la plus élevée pour la possibilité d'une chose est en effet son occurrence.
Les exemples historiques
Abû Hâtam Sajistânî a rapporté dans son livre "al-Mu'mmarûn wa al-Wasâyâ", les exemples des individus qui ont eu une durée de vie extraordinaire. Les savants chiites comme le Cheikh Sadûq dans Kamâl ad-Dîn et Karâjakî dans al-Burhân 'Alâ Sihhat 'Umr al-Imam Sâhib az-Zamân, ont également écrit des chapitres entiers à propos du mystère de la durée de vie de l'Imam Mahdi (a).
Les livres sacrés
Dans les Livres sacrés comme la Torah, les Evangiles et le Coran, les hommes d'une durée de vie extraordinaire ont été mentionnés. D'après le Coran le prophète Noé avait une durée de vie d'à-peu-près 950 ans; également les durées de vies semblables parmi les peuples anciens y sont mentionnées.
Les récits saints
Dans les récits saints attribués aux Imams des chiites la longue durée de vie a été mentionnée; par exemple, il est rapporté de l'Imam Sajjad (a) :
"Notre Qâ'im est héritier des traditions prophétiques...sa tradition héritée d'Adam et de Noé est la durée de vie..."
Egalement, l'Imam as-Sâdiq (a) a comparé la durée de vie de l'Imam du Temps avec la durée de vie d'Abraham (a) qui a vécu 120 ans, mais qui était comme les jeunes de 30 ans.
Il est également rapporté de l'Imam al-Hasan (a) :
" Dieu prolongera la vie du neuvième enfant de mon frère Husayn, puis il le fera réapparaître avec un visage jeune de moins de quarante ans".
La fin de la vie de l'Imam
L'Imam du Temps (a) régnera après son soulèvement, à la fin des temps. La durée de son gouvernement est indiquée dans les récits entre 7 ans et 303 ans. Dans les récits sunnites cette durée est égale à 7 ans, et dans les récits chiites, plus de dix ans. Dans certains récits chiites le nombre de 7 années est indiqué mais avec cette précision que chaque année serait égale à dix ou vingt années ordinaires.
Dans certains récits, la durée de son règne est liée à la volonté de Dieu et elle est donc ambiguë. Le récit le plus célèbre parmi les chiites parle d'une durée de règne égale à 19 années.
Il n'y pas de précision, à propos du martyre ou de la mort de l'Imam (a) dans les récits saints. Certains savants, se basant sur la célèbre phrase indiquant que tous les Imâms (a) meurent en martyre: "ما منّا الا مقتول او مسموم", pensent que lui aussi finira en martyre à la fin de son règne.
Il y a une seule phrase qui parle de la qualité du martyre du douzième Imam (a) d'après laquelle cela serait effectué par une femme barbue appelée Sa'ïda. Bien que le livre appelé Ilzâm al-Nâsib rapporte cette phrase parmi les événements post-apparition de l'Imam en la considérant comme prise parmi les récits saints, mais la source de cette phrase n'a pas été trouvée parmi ces récits.
D'après les croyances imamites (chiisme duodécimain), le célèbre événement de Raj'at (Retour) aura lieu après la fin de la vie de l'Imam du Temps (a). D'après cette croyance, l'Imam Husayn (a) serait la première personne qui reviendrait ; ce serait lui qui ferait la prière sur le corps de l'Imam Mahdi (a) et ce serait lui-même qui lui donnerait les ablutions funéraires et le mettrait dans son linceul.