Le groupe de réflexion CEP fonctionne avec une apparence multinationale et a son siège à New York et d'autres sièges sociaux à Londres et Berlin. Le groupe de réflexion a également travaillé avec des politiciens chevronnés et de hauts diplomates américains. Le président et les employés du CEP ont tous servi à la Maison Blanche et au Département d'État pendant un certain temps, et malgré leurs revendications d'indépendance, sont en contact directe avec les institutions gouvernementales et des personnalités politiques américaines.
Ce groupe de réflexion américain chargé du "Projet anti-extrémisme" (CEP), dans un rapport, a présenté l’Hodjat-ol-islam Akram Al-Kaabi, secrétaire général de la Résistance islamique d’Al Nujaba, comme l’ennemi officiel des États-Unis, chargé de venger la martyr Soleimani.
Le site Web du CEP a déclaré : « Le secrétaire général du mouvement Al Nujaba est l'une des personnalités irakiennes les plus proches de l'Iran et du Hezbollah libanais, qui a envoyé ses subordonnés pour aider la Syrie et la ligne de front contre Daesh ».
Le site Internet du CEP montre aussi des photos du secrétaire général d’Al Nojaba avec Seyed Hassan Nasrallah et Qassem Soleimani, qui montrent ses relations étroites avec le Hezbollah et les Gardiens de la révolution.
Selon ce site, Al Nujaba aide maintenant l'Iran à protéger la ligne d'approvisionnement Téhéran-Damas, et a formé la « Brigade de libération du Golan » à la frontière israélienne.
Faisant référence aux connaissances de l’Hodjat ol-islam Akram al-Kaabi dans le domaine de la religion et des études islamiques, le groupe de réflexion occidental a ajouté : « Lui et ses adeptes croient en la doctrine de la wilayat du Faqih, suivent l'Ayatollah Khomeiny et l'Ayatollah Khamenei, et croient que tous les aspects du gouvernement doivent être religieux. Le cheikh Akram Al-Kaabi présente toujours les États-Unis comme l'ennemi numéro un, et considère Daesh et les États-Unis comme « les deux faces d'une même médaille ». AL Najaba a aussi promis qu'une vengeance sévère et mesurée attendait les forces américaines après l’assassinat du Général Soleimani ».