Dans un article consacré aux accords de normalisation signés entre le régime sioniste et les deux pays arabes, les Émirats arabes unis et Bahreïn, le journal précise : « Les Émirats arabes unis et Bahreïn ont culminé dans leurs relations de longue date avec le régime sioniste, en signant ces deux accords de paix avec Benjamin Netanyahu, sous la houlette du président américain Donald Trump.
Al Zayed et Al Khalifa poursuivent une mission américano-israélienne visant à sauver Trump et Netanyahu. La normalisation est présentée comme une nécessité pour le progrès et de la prospérité des peuples de la région, mais "la paix pour la paix" est un poison dans le miel, et les modèles, égyptien et jordanien, ont prouvé l'invalidité de cette équation Parler d'aider les Palestiniens est une affirmation trompeuse que les signataires de ces accords ne seront pas en mesure d'appliquer. Ainsi, sous le slogan « Paix pour la paix », le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le chef du Mossad, Yossi Cohen, et leur entourage ont atterri à Washington depuis les Émirats arabes unis et Bahreïn, pour signer deux accords de normalisation de leurs relations.
Le slogan de Netanyahu, qu'il a répété à plusieurs reprises avant que son avion ne décolle de l'aéroport de Ben Gourion, n'a pas calmé les manifestants en colère qui avaient bloqué l'entrée de son convoi à l'aéroport et exigeaient son renvoi pour corruption, pour la mauvaise gestion de l’épidémie de Corona et les crises économiques et sociales qui en résultent.
Ce slogan n'était pas adressé aux dirigeants des Émirats arabes unis et de Bahreïn, qui n'ont aucune guerre ni aucun conflit avec Israël, ce qu'ils ont signé aujourd'hui, à Washington, signifie donner sans rien recevoir en retour même s'il y a une promesse de les soutenir contre la menace iranienne.
Dans ce contexte, il ne semble pas étrange que Netanyahu soit le seul homme politique israélien présent dans la capitale américaine pour signer l'accord, ni Bani Gantz, ministre de la Guerre, ni Gabi Ashkenazi, ministre des Affaires étrangères du régime sioniste, ne l'ont accompagné dans ce voyage alors qu’Abu Dhabi avait envoyé quatre ministres, dirigés par le ministre des Affaires étrangères Abdullah bin Zayed, pour jouer un rôle dans cette « mission historique » dirigée par Netanyahu, qui ne semble pas aller au-delà de l'annonce d'une coalition déjà établie avec certains régimes du Golfe, et d'une mission de sauvetage de Netanyahu et du président américain Donald Trump, qui voit diminuer ses chances d'emporter les élections.
Ce qui se passe réellement accélère le rythme de la normalisation avec le régime sioniste et son extension à tous les domaines de l'économie, du commerce, de la sécurité, de l'armée, de la culture et des sports, et au milieu de tout cela, Israël continuera d'aggraver les souffrances du peuple palestinien et son occupation.
Le moment choisi pour la signature de l’accord de compromis est plus important que l’accord lui-même. Tel Aviv a en effet, exporté des technologies, des systèmes d'information, des logiciels d’espionnage et d'autres outils et techniques, pour plus d'un milliard de dollars. Certains pays du golfe Persique ont donc depuis longtemps, normalisé leurs relations avec Israël sans tenir aucun compte de la question palestinienne et des positions de leurs peuples que les dirigeants ignorent totalement ».