Le dernier message de l’imam Khomeini au peuple… !
Quelques jours avant la mort de l’imam Khomeini, M. Hachimi était venu lui rendre visite. Il avait dit à l’imam : “Aujourd’hui, j’ai l’intention de me rendre à la prière du vendredi. Avez-vous un message pour le peuple afin de le tranquilliser ?” L’imam couché avait dit : “Salue le peuple de ma part et dis-leur de ma part de prier pour que Dieu m’accepte. Priez pour que Dieu me prenne !” M. Hachimi et moi avions été très affectés. Nous étions sortis et M. Hachimi au moment de partir, m’avait dit : “Je ne peux pas dire ça au peuple, par ailleurs l’imam à exiger que je le fasse !” J’avais dit : “L’imam a demandé que tu le fasses et tu ne peux pas éviter de le faire !” Ensuite, j’avais eu l’idée que si nous disions à l’imam que la population serait triste si on leur disait cela, alors pour l’affection qu’il porte au peuple, il n’acceptera pas que la population soit triste et retirera ses propos. J’avais donc décidé d’aller voir l’imam en mon nom et en celui de M. Hachimi. Je lui avais dit que si sa parole était transmise à la population, celle-ci serait contrariée et triste. Alors, l’imam avait dit : “Très bien, si vous voyez que la population seraittriste, alors dites que si par la grâce de Dieu, je vais mieux et sors de l’hôpital, je répondrais personnellement à leurs affections.” Ce que M. Hachimi avait fait !
Le lendemain, nous avions amené l’imam dans la cour, il avait dit : “Ahmad, où se trouve ce bâtiment en face de moi ?” et j’avais répondu : “ce bâtiment est un Hosseiniyah (lieu de culte), vous avez toujours regardé avec l’autre côté et pas avec ce côté, maintenant vous regardez avec ce côté, c’est-à-dire du côté Est !”J’avais poursuivi en disant : “Si Dieu le veut, vous irez mieux et nous irons dans Hosseiniyah et vous ferrez ce que vous aviez l’habitude de faire.” Il m’avait dit : “Ahmad, sache que je ne me porterai plus mieux.” J’avais une fois de plus été très affecté et avais réagi en disant : “Non Monsieur, que dites-vous !?” Et il avait répliqué : “c’est la vérité ce que je dis !” Après nous l’avons amené son lit dans la chambre et le lendemain son état s’était aggravé.
Extrait du livre “la saison de patience”, publié par l’institut pour la compilation et la publication des œuvres de l’imam Khomeini, 4e publication (1388), P. 15 – 19.