La nuit où l’imam Khomeini s’était rendu à l’hôpital, il s’était dirigé vers moi. Comme je me disais qu’il avait besoin de moi, alors je m’étais précipité vers lui. Dès que j’étais arrivé à son niveau, il m’avait embrassé puis m’avait dit : “Au revoir !”, ensuite il était retourné à l’intérieur de l’hôpital. Même cette nuit il n’avait pas manqué à sa prière nocturne. L’imam était entré dans la salle d’opération le matin. Personne ne connaissait le cours de la maladie principale de l’imam Khomeini. J’étais donc le seul à endurer la profonde tragédie. Les genspensaient que c’était juste une simple blessure dans son ventre qui allait guérir avec une opération.
Moins d’une demi-heure après qu’il soit sorti du bloc opératoire, j’avais vu ses lèvres bougées, ce qui m’avait stupéfait. Je m’étais avancé puis avais mis mon oreille à côté de sa bouche pour comprendre ce qu’il disait et j’avais réalisé qu’il était en train de réciter : “Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand… !”
L’imam était complètement sorti du coma peu de temps après. Les deux, trois premiers jours, son état était relativement stable et il allait mieux. Nous avions encore eu une divergence sur le fait de tenir informé le peuple ou non ! Finalement, il avait été décidé que nous faisions une déclaration, ce que nous avions fait. Les premiers jours, il allait très bien, cependant il avait eu très mal pendant sept à huit jours. Ceux qui venaient me voir parfois n’arrivaient même pas à parler. En même temps, ils me suppliaient que nous allions revoir l’imam et moi j’allais le dire à l’imam et l’imam comme s’il savait, disait : “Il n’y a aucun problème !”
Extrait du livre “la saison de patience”, publié par l’institut pour la compilation et la publication des œuvres de l’imam Khomeini, 4e publication (1388), P. 15 – 19.