L’Ayatollah Khomeini dans l’un de ses discours en rapport avec le début de la mission prophétique du prophète Mouhammad (saw) a dit ceci :
« Nous n’avons pas un jour plus noble que le jour du début de la mission prophétique du Messager de Dieu (saw). Cet événement est un grand événement. Hormis de Dieu, il n’y a pas un être plus grand que le Messager de Dieu (saw) dans l’univers et il n’y a pas aussi un événement plus grand que celui marquant le début de sa mission prophétique. Une mission qui est celui du dernier Messager de Dieu (saw) et cet événement fait la particularité et la grandeur de cette journée. »
Dans une autre occasion, il a aussi dit :
« La mission prophétique vise à sauver la morale des hommes, leurs âmes, leurs esprits et leurs corps de l’obscurité. Elle vise à faire disparaître totalement l’obscurité au profit de la lumière. Elle vise à faire disparaître l’obscurité de l’ignorance pour apporter la lumière de la connaissance et du savoir et à faire disparaître l’obscurité de l’injustice pour apporter la lumière de la justice. Elle vise à nous enseigner sa voie, à nous enseigner que tout le monde ainsi que tous les musulmans sont frères et devraient être unis et ne devraient pas se diviser. »
(Sahifeh-ye Imam, vol. 17, pp. 434 et 435)
Pour finir, l’Ayatollah Khomeini (paix à son âme) fait allusion à l’âme pure et humble du Messager de Dieu (saw) et dit :
« Le Messager de Dieu (saw) dont la connaissance provenait de la révélation divine et dont l’âme était tellement élevée au point d’influer et de dominer sur les âmes de millions de personnes pendant des siècles, a piétiné toutes les coutumes de l’époque de l’ignorance et toutes les religions futiles et a fermé par sa noble existence le cercle de la prophétie. Il est le sultan de ce monde et de l’au-delà et par la permission de Dieu, il est le maître de tous les mondes. Or, sa modestie devant les serviteurs de Dieu était beaucoup plus grnade que devant quiconque. Il n’aimait pas que ses compagnons se lèvent à son entrée en guise de respect . Quand il entrait quelque part où il y avait des gens, il s’assoyait toujours derrière. Il mangeait assis sur le sol et s’assoyait sur le sol. Il disait : je suis un serviteur, donc je mange comme mange un serviteur et je m’assois comme un serviteur s’assoit. »
(Commentaire des quarante Hadiths, pp. 95 et 96)