« … le vrai est venu, le faux a disparu… »
L’émigration des véritables serviteurs de Dieu a toujours marqué le début des transformations surprenantes et historiques. Cette tradition divine a toujours eu lieu dans différentes époques et les émigrants vers Dieu, à travers leur émigration et leurs efforts, ouvrent et prépare la voie de la guidance aux gens. Dieu leur accorde la place la plus élevée et c’est pour cette raison que dans le Saint Coran, il déclare, « Ceux qui ont cru, émigré et combattu (travaillé) sur le chemin de DIEU, sacrifiant leurs biens et leurs personnes, ont un rang beaucoup plus élevé auprès de DIEU. Ce sont eux les vainqueurs [qui parviennent au Paradis]. » L’histoire de l’islam a été marquée par l’immigration du Messager de Dieu (saw). L’histoire sanglante du chiisme s’est écrite avec l’immigration de l’Imam Hussein (as) et dans notre époque, la religion originelle du prophète de l’islam (saw) et le soulèvement vital de l’Imam Hussein (as) ont été vivifiés et restaurés avec l’immigration d’un grand homme, descendant des infaillibles et de la famille prophétique (as), en la personne de l’Ayatollah Khomeini (paix à son âme). L’Imam Khomeini (paix à son âme) est sorti de l’Iran avec la vérité et y était revenu avec la vérité, donnant ainsi un sens dans notre époque au verset « … le vrai est venu, le faux a disparu… »
Le retour de l’Imam :
L’Imam Khomeini vécut environ quatorze ans en exil, du 13 Aban 1342 (4 novembre 1963) au 12 Bahman 1357 (1er février 1979). L’Imam a d’abord été conduit en Turquie, en l’an 1343 (1964), puis en Irak. Il passa les derniers moments de son exil en France dans un village nommé Neauphle-le-Château. Quand le mouvement avait atteint son apogée, ce village devint le cœur battant de la révolution iranienne. Lorsque l’Imam Khomeini avait été exilé en Turquie, le shah et les États-Unis, en aucun moment ne s’étaient imaginé qu’un jour il retournerait en Iran en héros et déraserait le régime monarchique. Après la sortie du shah de l’Iran, le 26 Dhé 1357 (16 janvier 1979), l’Imam Khomeini, dans un court message aux agences de presse du monde entier, a déclaré : « Le départ de shah de l’Iran marque la première étape de la fin de l’hégémonie criminelle et vieille de cinquante ans du régime pahlavi et cela est le fruit du combat héroïque de la nation iranienne. Je félicite la nation iranienne pour cette victoire. » Il a aussi déclaré que dès l’occasion se présenterait, il retournerait en Iran.
L’ajournement du retour :
Pendant que les compagnons de l’Imam et les combattants religieux, malgré toutes les inquiétudes, se préparaient à organiser une cérémonie somptueuse pour accueillir l’Imam, l’annonce de la décision de l’Imam de rentrer au pays a affolé les responsables et les autorités du régime pahlavi. Eux qui étaient très terrifiés par les manifestions populaires contre le régime pahlavi, voyaient le retour de l’Imam en Iran comme la fin de tous leurs espoirs et ils étaient sûrs que si l’Imam revenait dans le pays, alors s’en était fini pour le régime monarchique. C’est pourquoi ils ont cherché à empêcher l’entrée de l’Imam dans le pays. Bakhtiar, en tant que Premier ministre, a fait voltiger de nombreux plans dans sa tête, parmi lesquels il y avait l’explosion de l’avion de l’Imam ou son détournement soldé par son arrestation. Mais, aucun de ces plans n’avait été mis en pratique. La dernière et seule option de Bakhtiar a été de fermer les aéroports à l’avion transportant l’Imam Khomeini à fin qu’il ne puisse pas atterrir. Pendant qu’il était prévu que le vol de l’Imam quitte Paris le 6 Bahman pour l’Iran, l’organisation de l’aviation civile iranienne, pour des raisons de mauvais temps et de brumes, déclara tous les vols annulés.
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