Lors de la réunion, de ce mardi matin 22 octobre, du Conseil des représentants de la Chambre du commerce de Téhéran, le ministre iranien de l’Agriculture, Mahmoud Hojjati, a annoncé que « quand les échanges bancaires d’un pays sont limités, l’échange de monnaie devient très dur et par la suite, même s’ils (Américains, ndlr) annoncent oralement que la nourriture et les médicaments ne sont pas sur la liste des sanctions mais en prenant en considération le manque d’échange de monnaie, les sanctions sont pratiquement entrées dans ces domaines ».
Selon le ministre iranien, "quelque pourcent de l’importation de ces produits en Iran proviennent des pays du Continent américain et pour importer ces produits vous n’avez pas d’autre moyen de transférer des euros et des dollars ; nous avions eu des difficultés dans ces domaines pendant ces derniers mois".
Soulignant qu’en dépit des sanctions et des menaces, nous n’avons pas d’inquiétude à fournir la nourriture du peuple iranien, M. Hojjati a ajouté qu’avec les plans que nous avons mis au point, les produits alimentaires du peuple ont été fournis et les sanctions dans ces domaines n’ont pas pu atteindre leurs objectifs.
Le ministre iranien de l'Agriculture a également précisé d'autre part que la production de safran en Iran l’an dernier, était de 350 tonnes et cette année, elle est arrivée à 500 tonnes qui peut aider le pays dans le domaine de l'exportation.