« John Bolton avait promis il y a quelques mois que l’Iran n’existera plus d’ici trois mois ; nous y sommes encore et il est parti ; tout comme tous les anti-iraniens qui ont quitté la scène un par un », a écrit M. Rabiei sur son compte de réseau social Twitter.
« En limogeant le plus grand supporteur du conflit et du terrorisme économique, la Maison Blanche aura moins d’obstacle pour comprendre les réalités de l’Iran », a-t-il ajouté.
C'est par un simple tweet que Donald Trump a annoncé, mardi 10 septembre, le limogeage de l'un de ses conseillers les plus influents, John Bolton, chargé de la sécurité nationale (NSC). « J'ai informé John Bolton hier soir que nous n'avions plus besoin de ses services à la Maison-Blanche », a tweeté Donald Trump. « J'étais en désaccord avec nombre de ses suggestions », a-t-il ajouté en évoquant cet homme connu pour sa moustache et ses positions très dures à l'égard de l'Iran, de la Russie ou encore de la Corée du Nord. Donald Trump devrait nommer son successeur la semaine prochaine.
Le limogeage par le président américain Donald Trump de son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, est le «signe clair» que la campagne de sanctions américaines contre l'Iran est un échec, a déclaré ce mardi 10 septembre au soir un conseiller du président iranien.
«La marginalisation de Bolton et son renvoi ne sont pas un accident, mais un signe clair de la défaite de la stratégie de pression maximale de l'Amérique» contre l'Iran, a tweeté Hesameddin Ashena, un conseiller du président iranien Hassan Rohani. «N'ayez aucun doute (sur le fait) que nous avons le pouvoir de gérer l'approche américaine à l'égard de l'Iran et que nous ne reculerons jamais. Le blocus de l'Iran sera brisé», a dit ce conseiller.
La Maison-Blanche a annoncé que Charles Kupperman assumera provisoirement les fonctions de conseiller du Président à la sécurité nationale.
ISNA