Le 22 février 1921, lorsque le coup d’État de Reza Khan (le premier roi de la dynastie des Pahlavi) avait eu lieu, Dr Mosaddeq, qui était le gouverneur de Fars, n’avait pas accepté ce coup d’État et avait démissionné de son poste. Éventuellement c’est à partir de cette époque qu’il est devenu célèbre au sein des adeptes et des partisans de la liberté. À cette époque, l’imam Khomeiny (paix à son âme) avait environ 18 ans et étudiait dans la ville d’Arak. Comme il avait grandi dans une famille des politiciens, il était très sensible par rapport aux problèmes du pays. Nous pouvons dire que c’est sans doute depuis cette époque que Dr Mosaddeq à ses yeux était devenu une personne remarquable et inspirait son respect. Plus tard, lorsque l’imam s’était rendu à de Qom et avait fait la connaissance de Shahid Madareh, il se rendait parfois à Téhéran pour assister aux sessions parlementaires en tant que spectateur et il est tout à fait naturel qu’il ait rencontré Dr Mosaddeq.
Avec le transfert du pouvoir de Qajar à Pahlavi, le Dr Mosaddeq vécut des jours très difficiles jusqu’au 11 septembre, date à laquelle le pays avait été envahi par les étrangers et Reza Khan expulsé. Le Dr Mosaddeq avait même été emprisonné et sa popularité croisait de jour en jour jusqu’au mouvement de la nationalisation de l’industrie pétrolière. Raison pour laquelle, l’imam Khomeiny l’accordait encore plus de respect pendant cette période.
Par ailleurs, l’Ayatollah Kashani qui était l’un des voisins et amis de l’Ayatollah Saqafi, le beau-père de l’imam (paix à son âme), petit à petit se lia d’amitié avec l’imam malgré la grande différence d’âge qu’il y’avait entre eux.
Nous pouvons dire que l’imam à l’époque du mouvement de la nationalisation de l’industrie pétrolière, avait porté des critiques vers l’Ayatollah Kashani dans ce sens que pourquoi ce mouvement capital qui pouvait sur la base de la règle jurisprudentielle du « rejet de la moustache », c’est-à-dire le rejet de la domination des étrangers sur les musulmans, avoir plus d’ampleur, s’est limité seulement sur le plan politique et a fini par être confronté à l’échec pratique.
Dès lors, la vision de l’imam Khomeiny (paix à son âme) sur le Dr Mosaddegh et sur l’Ayatollah Kashani pouvait être considérée comme deux lignes parallèles et opposées dont l’une retraçait leurs passés glorieux et leur caractère anticolonial et que l’imam Khomeiny présentait avec le plus grand respect. L’autre ligne étaitcelle de la critique, qui dans la plupart des cas, était aussi faite dans le respect.