À l’époque où Gorbatchev a reçu la lettre de l’Imam Khomeiny (paix à son âme), il l’a pris comme une forme d’ingérence dans les affaires internes de son pays. Mais, ensuite, au fil des années, il a changé considérablement sa vision sur cette lettre.
Il a dit :
« A mon avis, le message de l’Ayatollah Khomeiny, était adressé à toutes les époques de l’histoire. Lorsque je l’ai reçu, j’ai saisi que celui qui avait écrit ce message était un intellectuel qui se souciait de l’avenir du monde. De ce message, que j’ai écouté et lu attentivement, j’ai déduit que son auteur était qui quelqu’un qui s’inquiétait pour le monde et qui voulait me faire mieux connaitre et comprendre la révolution islamique. L’Ayatollah Khomeiny a su marquer la récente histoire de son empreinte.
Au moment où nous avons présenté ce message à l’assemblée du comité central du parti communiste, les membres du parti, qui contrôlaient la moitié du monde, ont été très surpris et étonnés. Ils ont pris le message avec respect et ont déclaré que les dirigeants iraniens souhaitaient préserver les valeurs humaines dans le monde. Je regrette vraiment qu’à cette époque je n’aie pu faire un voyage en Iran et le rencontrer de près. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui je parle de lui avec le plus grand respect et je crois fermement que l’Ayatollah Khomeiny réfléchissait au-delà du temps et était au-delà de l’espace.
Maintenant que je suis témoin de ces situations et de ces problèmes, je me souviens du message de l’Imam Khomeiny qui m’avait dit que j’allais très bientôt voir le marxisme dans les musées. J’ai décidé dès lors de commencer le mouvement et c’était pourquoi j’avais engagé des réformes et le nombre de mosquées et d’églises ont augmenté. Si nous avions pris plus au sérieux la prédiction et le message de l’Imam à cette époque, nous ne serions pas aujourd’hui témoins de cette situation et nous n’aurions pas permis que le pays devienne ce qu’il est devenu. »