Abbas Araqchi a ajouté qu'une condition inhabituelle prévaut actuellement dans le PAGC en raison du retrait américain de l'accord nucléaire iranien, dont les raisons doivent être discutées.
L'Iran et les autres parties au PAGC tentent de préserver l'accord, a-t-il dit, soulignant qu'au cas où les efforts à cette fin échouaient, «nous reviendrions à la situation de l'ère pré-PAGC.»
Les activités nucléaires pacifiques de l'Iran et la suppression des sanctions sont les deux piliers sur lesquels le PAGC a été fondé et aident à maintenir l'équilibre de l'accord, selon lui.
Il a souligné que dans le cas où l'un de ces deux piliers est détruit ou devient instable, tout l'accord deviendra instable. «Nous sommes actuellement dans une telle situation que les sanctions levées seront réimposées après le retrait de Washington.»
Il a ajouté que trois Etats européens ainsi que l'UE ont promis de présenter un ensemble de solutions pratiques à l'Iran visant à sauvegarder les intérêts du pays dans le cadre de l'accord.
«Nous attendons et espérons recevoir La proposition d'ici la fin du mois de juin.»
Irna