L’imam Khomeini a beaucoup parlé des États-Unis, dont le plus important avant son exil en Turquie, était son discours du 4 Aban 1343 (26 octobre 1964) sur la capitulation qui avait entrainé sa déportation. À cette époque, les Américains n’avaient aucune connaissance de la position de l’autorité religieuse en Iran, raison pour laquelle ils n’avaient fourni aucun effort pour rencontrer l’imam.
Par ailleurs, l’imam tout au long de sa vie, l’imam n’avait jamais permis à une personnalité politique en relation avec le régime ou à d’autres gouvernements de le rencontrer en privé. Même quand le Dr Amini était devenu Premier ministre et était venu lui rendre visite, l’imam avait expressément demandé à certains étudiants de prendre part à cette rencontre. Mr Aqiqi avait relevé et publié ce qui s’était dit dans cette réunion.
Parmi les documents laissés par le savak en rapport avec l’imam Khomeini (ra) et qui ont été compilés et publiés en 22 volumes par l’institut pour la compilation et la publication des œuvres de l’imam Khomeini (ra), rien ne montre que les Américains, directement ou indirectement, avaient pris contact avec l’imam avant son exil à Paris.
Cependant, il est possible qu’ils soient entrés en contact avec l’imam Khomeini (ra) après son exil en Turquie puis en Irak où de nombreuses personnes venaient pour le rencontrer et peut-être des espions américains déguisés en musulman, ce qui est bien sûr peu probable. Car, lorsque l’imam avait décidé de se rendre en France, les services de renseignement des pays tels que les États-Unis, l’Angleterre, l’Israël et l’URSS, n’avaient rien su de sa décision. Car, si tel était le cas, ils l’auraient empêché, parce que leur préférence était que l’imam se rende au Koweït.