L’Imam Khomeini(paix à son âme) dans son testament a mentionné une phrase importante qui renferme presque tous les critères nécessaires pour soutenir tout mouvement en quête de justice. L’imam dans cette phrase dit :
« Ce que je dois rappeler est que mon héritage politico-religieux n’appartient pas seulement à la grande nation iranienne. C’est quelque chose que je recommande et laisse à toutes les nations musulmanes et à tous les opprimés du monde de toutes les nations et de toutes les religions. » (Sahifeh Imam, vol. 21, P. 400)
Selon la phrase ci-dessus, lorsque l’imam considère toutes les nations musulmanes et les opprimés du monde de toutes les nations et de toutes les sectes religieuses comme ceux à qui il laisse son héritage politico-divin, il est clair que dans la pensée de l’imam Khomeini (paix à son âme) l’attention portée aux opprimés et aux défavorisée du monde a une place claire et évidente. Car, l’esprit global de la pensée philosophique, gnostique, jurisprudentielle et politique de l’imam Khomeini était de lever le voile sur les ténèbres et de lutter contre l’injustice. Ce qui est intéressant, est que dans la tradition et culture coranique, l’obscurité et l’injustice ont une même source et il ne fait pas de différence que des personnes et des systèmes oppriment au nom de l’islam, du communisme, du libéralisme, du fascisme ou au nom de toute autre école politique.
Par ailleurs, le système politique de l’Imam Khomeini (paix à son âme) repose sur la morale. Il estime que la morale s’appuie sur quatre piliers que sont le courage, la générosité, la chasteté et la justice. Cependant, l’identification des méthodes et des priorités pour soutenir les opprimés quand il s’agit de l’arène nationale et non personnelle doit s’appuyer sur la culture et la méthode des anciens et sur le point de vue de la majorité. En fait, l’imam Khomeini estime que les gens détestent conformément à leur nature l’injustice et s’ils sont sur le chemin de la croissance, ils ne pourront jamais dans aucune situation et condition, oppresser qui que ce soit et que la nature saine n’est pas utilitariste en matière de morale, mais pense plutôt aux devoirs. Cependant, il est clair que la connaissance des devoirs et des obligations nécessite beaucoup de réflexion et il faudrait s’éloigner des désirs et des sentiments fugaces, afin de mieux adapter les obligations morales sur leurs éléments.
L'Imam Khomeini et le droit de l'homme