Au début de son exil, l’Imam était seul, mais quelque temps plus tard, le martyr Haj Agha Mostafa le rejoignit sur son lieu d’exil. Les premiers jours, les autorités furent très strictes, mais ces restrictions s’allégèrent légèrement par la suite. Hodjat-ul-Islam Seyyed Hossein Mousavi Tabrizi raconte :
« L’une des régions là-bas s’appelait Bursa. Le gouvernement turc imposait des limitations, comme l’interdiction, en vertu de la loi turque, pour l’Imam de paraître en habit religieux en public, ou d’avoir des rencontres avec les habitants locaux, dont certains étaient chiites et désiraient le rencontrer. Cependant, les demandes et les pressions des habitants ainsi que des autorités religieuses d’Iran et de Najaf ont poussé le gouvernement turc à réduire quelque peu ces restrictions.
Pendant son séjour en Turquie, l’Imam consacra la majorité de son temps à écrire le livre Tahrir al-Wasilah et à répondre aux télégrammes et aux lettres qui lui étaient envoyés. À son arrivée à Bursa, l’Imam n’avait pas de livres à disposition, jusqu’à ce que Haj Agha Mostafa parvienne à lui en procurer certains depuis la Turquie ou l’Iran. »
Extrait du livre des mémoires d’Ayatollah Seyyed Hossein Mousavi Tabrizi (Volume 1, p. 164)