Dans une déclaration faite ce mercredi, Esmaeil Baghaei a réitéré le « soutien ferme de l’Iran au gouvernement, à la nation libanaise et à la résistance », soulignant que Téhéran a toujours insisté sur la nécessité d’une cessation immédiate de l’agression israélienne contre Gaza et le Liban, et a entrepris des efforts diplomatiques considérables au cours des 14 derniers mois pour atteindre cet objectif.
Le diplomate iranien a noté que les politiques bellicistes et les atrocités de l’entité sioniste, avec le soutien total des États-Unis et de certains États européens, ont entraîné le martyre de 60 000 innocents, la blessure de 120 000 personnes, le déplacement de plus de 3,5 millions de personnes des nations opprimées palestinienne et libanaise, ainsi que la destruction massive d’infrastructures essentielles dans la bande de Gaza et au Liban.
« À la lumière des décisions provisoires de la Cour internationale de Justice (CIJ) visant à prévenir des actes de génocide [à Gaza] et des mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre les dirigeants du régime sioniste pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’opinion publique mondiale réclamait depuis 14 mois la fin de la guerre et du génocide. Elle attend désormais la poursuite et la punition des criminels du régime occupant », a déclaré Baghaei.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que la communauté internationale a la responsabilité de préserver la paix et la stabilité en Asie occidentale et d'exercer une pression efficace sur le régime israélien agressif pour qu'il mette fin à la guerre à Gaza.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur à 4 heures, heure locale au Liban (02h00 GMT), avec l'espoir que cette trêve mette fin de manière permanente aux attaques israéliennes sur les villes et villages libanais et mette un terme à plus d'un an de combats dans le sud du Liban et le nord des territoires occupés.
Le président américain Joe Biden a déclaré que l'accord prévoit le retrait des forces israéliennes du sud du Liban au cours des 60 prochains jours, l'armée libanaise et les forces de sécurité de l'État prenant le contrôle du territoire dans le sud du pays.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a indiqué que la force de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la FINUL, aidera également à mettre en œuvre l'accord.
L'agence de presse Reuters a rapporté que des flots de voitures transportant des personnes déplacées du sud du Liban par les frappes aériennes israéliennes ont commencé à se diriger vers le sud après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, et ce malgré les avertissements de l'armée israélienne contre le retour des civils chez eux.
Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes sur Gaza, visant notamment des hôpitaux, des résidences et des lieux de culte, après que les mouvements de résistance palestiniens ont mené une opération militaire sans précédent appelée Déluge d'Al-Aqsa contre le régime le 7 octobre 2023.
Au moins 44 249 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués et 104 746 personnes ont été blessées.
Le Hezbollah a ouvert un front de soutien aux Palestiniens à Gaza dès le lendemain du déclenchement de la guerre génocidaire par le régime israélien contre le territoire assiégé en octobre dernier.
Plus de 3 760 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes au Liban, tandis que près de 15 700 autres ont été blessées et plus d’un million déplacé depuis le début des hostilités le 8 octobre 2023, selon les autorités sanitaires libanaises.
Fin septembre, le régime israélien a également assassiné le leader du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, lors d’une frappe dans le sud de Beyrouth.