Le 17 Shahrivar marque l'anniversaire de la fondation de l'Institut pour la compilation et la publication des œuvres de l'Imam Khomeini (que Dieu ait son âme). Depuis sa création en 1988, cet institut joue un rôle central dans la préservation et la diffusion de la pensée de l'Imam Khomeini.
Fondé sur ordre de l'Imam à son fils, le regretté Ayatollah Sayyd Ahmad Khomeini, l'institut a pour mission cruciale de compiler les écrits relatifs à l'Imam Khomeini. Après le décès du fils de l'Imam, cette responsabilité a été transmise à l'Ayatollah Sayyid Hassan Khomeini, avec l'approbation du Guide Suprême de la Révolution Islamique d’Iran.
Loin de déformer la pensée de l'Imam, l'institut s'est engagé dans un combat total contre les tentatives de la dénaturer. Selon les mots du successeur de l'Imam, l'institut est resté à l'écart des factions politiques, montrant que l'Imam appartient à tous les courants.
L'institut s'est appliqué à présenter la relation profonde entre l'Imam et le peuple, une importance capitale aux yeux de l'Imam. Le tuteur de l'institut, l'Ayatollah Sayyid Hassan Khomeini, ne manque jamais de rappeler dans ses discours le lien entre l'Imam et le peuple, prônant la confiance dans la compréhension populaire. Quant au président Hujjat al-Islam wal-Muslimin Kamsari, il cherche à faire connaître l'Imam aux générations qui ne l'ont pas côtoyé.
Avec une approche moderne, l'institut a investi les nouveaux médias, par exemple en créant une encyclopédie électronique sur l'Imam. Il saisit également l'importance de l'art, comme le montre le documentaire "Preuve du soleil" projeté en 2002, qui a habilement répondu aux suspicions sur le rôle de l'Iran dans la guerre.
Loin de se limiter aux livres et conférences, l'institut diffuse la pensée de l'Imam via l'art et le dialogue intergénérationnel. En accueillant des invités étrangers lors du 34ème anniversaire du décès de l'Imam, ou en organisant des semaines culturelles, l'institut joue un rôle clé dans la présentation de l'Imam à l'international.
En préservant les résidences et mosquées liées à l'Imam, comme la mosquée Jamaran où se rendaient les martyrs et grands de la révolution, l'institut entretient ce patrimoine comme un lieu vivant et ouvert. Comme l'a dit un de ses membres, le but est de travailler pour l'Imam, et non pour la renommée personnelle.
Lors du récent anniversaire, un concours sur l'Imam a été organisé. Quelques heures après, tout le personnel avait remis des notes adressées à l'Imam, preuve touchante de leur motivation. Pour un jeune comme moi, voir un tel engagement est une leçon inspirante.