Dr Ali Komsari, à la première du documentaire sur la noble femme de l’imam Khomeini à Jamaran, intitulé « La femme sacrée de l’Iran », a déclaré :
« Aujourd’hui, au sein de l’institut pour la compilation et la publication des œuvres de l’imam Khomeini (ra), nous sommes conscients du fait important que dans la présentation des faits et des événements en rapport avec l’imam et la révolution, nous faisons face à une génération qui n’accepte rien jusqu’à ce qu’elle soit convaincue. Adopter une approche persuasive lorsqu’on se trouve devant une personne ou un public est quelque chose d’une importance capitale. Par conséquent, si quelqu’un veut faire dans la culture, l’art, la littérature, la recherche et le média, il doit faire attention au fait qu’il est confronté à un public particulier qui veut être convaincu et si elle n’est pas convaincue, alors elle ne nous rejoindra pas. »
« Aujourd’hui, nous vivons une époque où notre interlocuteur est exposé à chaque seconde et à chaque instant à une variété de massage et d’information. Peut-être, à cet égard, cette époque est unique. En d’autres termes, nous ne voyons cette qualité, c’est-à-dire la vitesse d’échange de message et d’information, dans aucune autre période de l’histoire. »
Son excellence Dr Komsari explique :
« Ici, je ne parle pas du contenu, mais de la vitesse et de la rapidité avec laquelle les messages s’échangent. Aujourd’hui, vous pouvez en un instant recevoir divers messages de divers endroits. C’est quelque chose d’unique et un espace différent qui s’est imposé dans le monde de l’information. Dans cette situation où un miracle semble s’être produit dans les réseaux sociaux et le cyberespace et a provoqué cette accélération, il est très important de savoir comment s’y prendre dans ce vaste univers. »
Il ajouta :
« … aujourd’hui, je crois même que l’art aussi pour être vu, entendu et perpétué a besoin d’un autre support et cela ne peut qu’arriver dans le domaine des réseaux sociaux. La véracité du message est peu importante dans ce milieu, l’importance est de convaincre l’interlocuteur. Nous devons présenter et catégoriser notre message de sorte à convaincre notre public. Malheureusement, aujourd’hui, nos centres culturels se contentent de produire et de publier et agissent de manière unidimensionnelle, alors qu’aujourd’hui notre interlocuteur est différent. Aujourd’hui, un interlocuteur exposé à plusieurs messages sous différents angles doit être convaincu pour accepter notre message. Cet élément est capital dans l’élaboration d’une politique dans le domaine de la culture. »
Il poursuivit :
« Le travail qui a commencé dans le passé et qui se fera aujourd’hui avec plus de sérieux, si Dieu le veut, est de s’intéresser plus au domaine culturel, artistique et promotionnel. De nombreuses productions ont été réalisées il y a plus de deux décennies et si nous voulons présenter la réalité de l’imam Khomeini et de la révolution, nous n’avons nul autre choix que de passer par le langage de l’art. Comme le dit l’Ayatollah Jawad Amoli, “s’il fallait qu’un prophète vienne aujourd’hui et réalise un miracle, il ne viendra pas avec une canne, il ne viendra pas avec la résurrection des morts et il ne viendra pas insuffler l’âme aux statues. Il viendra avec une caméra avec laquelle il réalisera son miracle.” Ce qui se passe aujourd’hui montre que si nous voulons réussir à faire passer le message, nous devons utiliser le langage de l’art, des réseaux sociaux et du cyberespace. »