Lors de cette dernière réunion avec les membres de la 12ème administration iranienne, le Guide suprême de la Révolution s’est référé aux récentes négociations nucléaire, soulignant : « Les Américains disent sur papier et en mots qu'ils vont lever les sanctions, mais ils ne les ont pas levées et ne les lèveront non plus ».
L'Ayatollah Khamenei a décrit l'Occident comme non fiable lorsqu'il s'agit d'honorer les promesses : « Dans cette administration, il s'est avéré que la confiance aux Occidentaux ne fonctionne pas. Ils n'aident pas et nuisent partout où ils le peuvent. Quand ils ne nuisent pas, c'est qu'ils n'en ont pas les moyens. Dès qu'ils le peuvent, ils portent un coup. C'est une leçon très importante ».
Il a souligné que les affaires nationales du pays ne devraient jamais dépendre de des négociations avec l'Occident, car cela conduira certainement à l'échec. Son Éminence a ajouté : « Les administrations ne doivent absolument pas lier leurs plans à des négociations avec l'Occident car elles échoueront certainement. Cette administration aussi, partout où elle a lié ses plans à des négociations avec l’Occident et les États-Unis, a échoué; mais là où elle s'est appuyée sur les capacités internes, elle a réussi. »
Exprimant sa gratitude pour les efforts des diplomates iraniens dans les récentes discussions nucléaires, l'imam Khamenei a déclaré : « les Américains y ont obstinément insisté sur leurs positions hostiles. Ils font des promesses et disent sur papier qu'ils vont lever les sanctions, mais en pratique, ils ne les ont pas levées et ne les lèveront non plus. »
En parlant de la condition des Américains à la levée des sanctions, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : « Les Américains ont fixé une condition. Ils disent : "Si vous voulez que les sanctions soient levées, nous devrions inclure une clause dans l'accord qui stipule que nous devons négocier et nous mettre d'accord sur certaines questions à l'avenir. Si vous n'acceptez pas cette clause, nous n'avons pas d'accord à l'heure actuelle". Quelle est cette clause ? Cette clause est en fait un prétexte à leur future ingérence ».
En analysant cette condition posée par les États-Unis, il a précisé : « Il s'agit du JCOPA, de sa prolongation et de diverses autres questions telles que les missiles et les problèmes régionaux. Si nous disons plus tard que nous n'allons pas négocier sur ces questions parce que les politiques du pays et de notre parlement ne nous le permettent pas, ils diront qu'il n'y a pas d'accord, car, d’après eux, nous l’aurons violé. »
En décrivant le comportement des États-Unis comme étant « injuste et malveillante », l'imam Khamenei a souligné que les États-Unis n'ont aucune hésitation à rompre leurs promesses : « Ils ont déjà violé l'accord une fois sans payer aucun prix en conséquence. Maintenant aussi, quand on leur dit de promettre et de garantir qu'ils ne le violeront pas une autre fois, ils répondent qu'ils ne peuvent pas donner une telle garantie. Ils le disent explicitement à nos diplomates. Ils disent qu'ils ne peuvent pas et ne veulent pas promettre une telle chose. »
Au terme de ses déclarations, Son Eminence a conseillé à la future administration et à ceux qui sont actifs dans le domaine politique de tirer les leçons de cette expérience et de la prendre en considération.