L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a signalé ce dimanche un incident dans une partie du réseau de distribution d'électricité de l'installation d'enrichissement de Natanz et a déclaré : «La cause de l'incident est sous enquête et des informations complémentaires seront annoncées ultérieurement.»
Behrouz Kamalvandi, le porte-parole de l'OIEA, a affirmé que l'incident a affecté une partie du réseau de distribution d'électricité de Natanz.
Selon M. Kamalvandi, l'incident n’a fait aucune victime ni pollution et fait l’objet d’une enquête.
L’incident se produit en pleine négociations nucléaires entre l’Iran et les grandes puissances (les P4+1) visant à pousser Washington à revenir au respect de l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA) et à lever les sanctions contre Téhéran et au lendemain du lancement (en ligne) par le Président Hassan Rohani d’une nouvelle usine d’assemblage de centrifugeuses sur le site de Natanz.
Hassan Rohani a également donné l’ordre samedi et à l'occasion de la Journée nationale de la Technologie nucléaire, pour la mise en service ou le test de nouvelles cascades de centrifugeuses.
Réagissant toujours à l’incident, le chef de l'OIEA a ajouté: « Lors de la Journée nationale de la Technologie nucléaire, les dernières réalisations des jeunes scientifiques du pays, qui travaillent dur, ont été exposées, et en même temps, la perspective de lever les sanctions était devenue tout à fait claire. »
« La République islamique d'Iran, tout en condamnant cet acte lâche et désespéré, souligne la nécessité pour la communauté internationale et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de lutter contre ce terrorisme nucléaire. La République islamique d'Iran se réserve le droit de prendre des mesures contre les auteurs, les commanditaires et les complices de cet acte terroriste », a-t-il promis.
« Afin de contrecarrer les objectifs des commanditaires de ce mouvement terroriste, la République islamique d'Iran continuera toujours à développer sérieusement la technologie nucléaire et tentera en même temps de faire lever les sanctions oppressives », a ponctué Ali Akbar Salehi.