Écrivez, c’est contre la constitution !
Quand le shah avait envoyé à l’assemblée le projet sur « les restrictions de propriété », l’Ayatollah Boroujerdi, qui connaissait que dans ce projet les véritables intérêts des paysans n’avaient pas été pris en compte, avait protesté à travers une lettre à l’assemblée dans laquelle il avait qualifié le projet de contraire à l’islam et à la charia et avait affirmé qu’il s’opposerait à cela. Malgré l’opposition de l’Ayatollah Bouroujerdi, le projet de loi avait été ratifié et le shah avait écrit une lettre à l’Ayatollah Boroujerdi avec un ton insultant et imposant, dans laquelle il avait dit : « Nous avons ordonné la mise en œuvre de la réforme agraire, comme dans d’autres pays islamiques. » Afin de donner une réponse convenable à shah, l’Ayatollah Boroujerdi avait fait appel à l’imam Khomeini et à certaines autorités du centre d’instruction islamique. L’imam Khomeini, se référant à la phrase « nous avons ordonné… », mentionnée dans la lettre du shah, avait suggéré à l’Ayatollah Boroujerdi d’écrire de manière formelle que cela était contraire à la loi et à la constitution. De quel droit a-t-il dit : « Nous avons ordonné… », le pays est constitutionnel et a une constitution.
Extrait du livre les impressions sur la vie de l’imam Khomeini (paix à son âme), vol. 4
Mémoires sur l'Imam Khomeini