« Maintenant que les compétitions internationales sont en vogue et populaires, le sport professionnel est la manifestation des capacités, de la dignité et de l'identité d'une nation. C'est une chose très importante. Lorsque vous entrez sur le terrain, observez la morale et l'esprit sportif comme vous le faites heureusement, vous transmettez les réalités de votre pays. Aujourd'hui, il y a des millions et dans certains cas, des milliards de spectateurs qui seront conscients de ce fait. Ce message ne peut pas être transmis et propagé d'une autre manière. Un athlète promeut les valeurs d'une nation grâce à son esprit sportif et son esprit religieux. Le fait que nos athlètes femmes participent aux compétitions avec le hijab est très important. Je ne sais pas si ceux qui évaluent les événements de notre pays ont une compréhension exacte de cette question ou non. C'est une question extraordinaire. Dans un pays européen, une femme a été tuée parce qu'elle portait le hijab au sein d'une cour de justice et aux yeux du juge. C'est ce qui se passe là-bas. Ils n'en ont pas honte. En vertu d'un règlement illégitime, ils harcèlent les femmes qui portent le hijab dans les universités, les stades, les parcs et dans la rue. Dans ces conditions, une femme qui porte le hijab et monte sur le podium pour recevoir sa médaille dans ces pays, oblige tout le monde à la respecter et à lui rendre hommage. Est-ce une réussite mineure ? Il s'agit d'une très grande réussite. Tout le monde devrait apprécier du fond du cœur la valeur des athlètes femmes qui participent aux compétitions internationales en respectant le hijab et la pudeur islamique.
Nous devons également apprécier la valeur des athlètes handicapés. Ce qu'ils font est vraiment étonnant. Lorsque les gens regardent ces athlètes, ils voient que non seulement leur handicap ne les empêche pas de vivre de façon normale mais leur a permis de devenir des champions et de progresser jusqu'au podium. Cela montre la détermination d'une nation. Cela montre la dignité et l'identité d'une nation. L'expression de ma gratitude pour les victoires que vous obtenez, est honnête et sincère. J'ai vraiment le sentiment que vous rendez service à votre pays et à votre peuple en remportant ces victoires. Vous transmettez des messages qui ne peuvent pas être transmis par d'autres moyens. Vous transmettez le message de la détermination, de la résistance et de la foi. Nos athlètes qui obtiennent une victoire dans de telles conditions, au premier rang, crient le slogan de "Ya Hussein", se prosternent devant Dieu ou lèvent la main en signe de remerciement. Savez-vous comme l'Ummah islamique et les pays musulmans sont heureux de vous voir agir de la sorte ? Dans ces arènes sportives, nos jeunes - pas des jeunes ordinaires - accordent une importance à la spiritualité dans un monde où tout pousse les jeunes à tourner le dos à la spiritualité. Ce que font nos athlètes est très influent et important. »
(Extrait du Discours du Guide suprême aux médaillés des jeux olympiques et paralympiques, 11 Mars 2013)
« J'aimerais souligner un autre point important sur votre comportement. Lors des sports de compétition cette année, et dans des compétitions précédentes, vous avez montré votre identité iranienne et islamique, dans le vrai sens du terme. L’identité islamique et iranienne s’est manifestée dans votre comportement, tant chez les hommes que chez les femmes. Vous vous êtes prosternés et avez prié Dieu. Une Iranienne a refusé de serrer la main d’un président qui voulait lui serrer la main, parce que cela est interdit en Islam. Ce sont des points précieux et importants. La prosternation de l’équipe féminine de Kabaddi (après leur victoire) a été affichée dans le monde entier. Tout cela a été télévisé. Ce sont des moments importants et incommensurables en termes de valeur. Ils dépassent les calculs de ce monde. Les dames qui ont participé aux compétitions sportives l'ont fait avec intégrité et dignité. Toutes les Iraniennes portaient le hijab islamique, et certaines sont venues avec le tchador qui est un vêtement islamique iranien. Le tchador est le symbole des femmes iraniennes dans le monde. Le fait que les femmes aient participé en respectant leur hijab, est un événement extrêmement précieux. Ensuite, le fait que certains d’entre vous aient dédié leur médaille à la mémoire des martyrs et des défenseurs des sanctuaires sacrés, est également extrêmement précieux. Un champion a offert sa médaille en l'honneur des martyrs défenseurs des sanctuaires sacrés ; un autre l'a dédié à la mémoire de son oncle tombé en martyr : ce sont des actes très précieux. Tout cela montre votre fierté révolutionnaire, islamique et iranienne. Ce sont des actions qui aident une nation à s’élever. Faire preuve de modestie et de soumission face aux «valeurs» et aux normes imposées par le front de l’arrogance, n'est pas une chose dont on puisse être fier. Le comportement des médaillés iraniens a fait la fierté de tous et c’est un vrai et un honorable championnat. Certains pays ont des champions qu’ils ont embauchés dans tel ou tel pays. Ces champions embauchés ne peuvent pas manifester l'identité de cette nation. Les champions authentiques, issus du cœur d’une nation, représentent leur peuple et affichent leur identité nationale. C’est ce que vous avez réalisé et cela était extrêmement précieux.
Je tiens également à vous dire que vous ne devez pas vous laisser intimider par l'ennemi. S'ils disent qu'une fédération internationale ou une organisation risque d’être mécontente - si vous refusez de participer à certains matchs, de faire ceci ou cela ou de vous présenter d'une certaine manière – peu importe qu’elles soient mécontentes. Ils ne pourront rien faire. Ils ont menacé M. Alireza [Karimi] mais, heureusement, il y est allé, a remporté le championnat et est rentré chez lui. L'année dernière, il n'avait pas participé à une compétition. En fait, il avait accepté la défaite au nom de ses valeurs. Ils l’ont menacé et menacé notre fédération de lutte. Vous ne devez pas céder à de telles menaces. Vous devez agir comme vous l’entendez, rester sur votre propre chemin et suivre vos propres objectifs. Le stade de sport n’est pas un lieu de peur, de détresse et de considérations mais une arène de prouesses, d'action et de progrès. Les valeurs et les principes ne peuvent être foulés aux pieds pour gagner une médaille. Vous avez bien fait d’écrire «Ya Ali, Ya Zaynab» sur votre poitrine, c'était infiniment précieux. Lorsque vous vous prosterner après une victoire, cela a une valeur infinie. Comme je l'ai mentionné plus tôt, ces actions ne sont pas vraiment calculables et ne peuvent être mesurées à l'aide des calculs de ce monde. Vous devez le prendre en compte. En tous cas, vous ne devez pas permettre que cette identité précieuse soit menacée par la passivité face aux volontés et aux normes fictives, faibles et fausses, imposées par certaines personnes.
J'ai une recommandation que je souhaite vous faire en particulier, considérant que les champions sont observés. Vous êtes tous observés. Les gens vous observent et les gens vous connaissent, mais ils ne vous connaissent pas seulement dans le domaine du sport, ils vous connaissent dans la rue, sur votre lieu de travail et dans d'autres environnements similaires. Vous pouvez être un modèle de vertu, d’honneur et de pureté. En dehors de l’arène des champions et du sport, vous devez avoir un comportement compatible avec votre comportement dans l’arène sportive. À certaines périodes, nous avons vu des athlètes qui brillaient dans l’arène sportive mais qui plus tard, ont agi de manière inappropriée en dehors. Vous pouvez être un champion et en même temps, une personne humble. Vous pouvez être un champion et en même temps, une personne pieuse. Vous pouvez être une championne et en même temps, une bonne mère - une des dames a montré qu’elle était à la fois une bonne mère et une athlète. Vous pouvez être un champion et en même temps, un révolutionnaire. Ce sont des choses qui doivent être enracinées en vous et auxquelles vous devez prêter attention.
J'aimerais ajouter que parfois, on devient champion en refusant de participer à un combat. S'ils craignent que vous refusiez de rivalisiez avec des athlètes du régime sioniste, c'est parce qu'ils veulent détourner la République islamique et la nation iranienne du chemin ferme et droit qu'elles parcourent depuis le début de la Révolution.
Dès le début de la Révolution, nous avons refusé de reconnaître officiellement deux régimes et d’établir des relations avec eux. Nous avons refusé de les reconnaitre absolument ! L'un était le régime sioniste et l'autre, le régime raciste sud-africain. Ceux qui prétendent défendre les droits de l’homme et d’autres valeurs de ce genre, ont maintenu leurs relations avec ce régime - et le soutiennent également de nos jours - et avec le régime sud-africain ils l’ont fait jusqu’au dernier moment ! Le régime sud-africain était composé d'une petite équipe de blancs qui régnaient sur des millions d'Africains - qui étaient les vrais propriétaires de ces terres. Ces Blancs étaient venus d’Angleterre. Ils étaient à l'origine anglais, mais ils ont régné pendant de nombreuses années – à peu près 100 ans, je ne me souviens plus exactement - sur ce pays. Nous avons annoncé que nous ne reconnaissions pas ce régime d'apartheid et déclaré que l'Afrique du Sud appartenait à la population d'Afrique du Sud et non aux usurpateurs britanniques.
J’ai reçu dans cette pièce M. Mandela qui venait de sortir de prison, où vous êtes assis. Il était venu avant de devenir président. Nous nous sommes entretenus ici ensemble, et je lui ai expliqué l'histoire de l'Imam Khomeiny. Je lui ai parlé du combat de l’Imam. J’ai dit que le combat de l’Imam s’était fait sans tirs, sans armes à feu, sans coup d’État ou autre moyens, mais qu’il avait prouvé quelque chose au peuple et gagné les cœurs. Les gens affluaient dans les rues et exposaient leur corps. Aucun régime ne peut affronter et vaincre un peuple qui descend avec courage dans les rues et des gens qui exposent leur propre corps. J'ai réalisé qu'à un moment donné, mes mots l'avaient ému. Quand il est parti, des rassemblements de rue ont eu lieu en Afrique du Sud, et se sont poursuivis jusqu'au renversement du régime d'apartheid – Comme celui-ci {le régime israélien} sera également renversé. Le régime sioniste est une entité raciste, un régime d'apartheid illégal et maléfique qui sera également renversé. Nous ne ferons pas concurrence à ce régime et cela nous vaut le titre de champion. Lorsque notre champion refuse de lutter ou de rivaliser avec le représentant de l'ennemi dans toutes les autres compétitions, il reçoit sa médaille de champion ! Lorsque nos champions sont prêts à accepter une défaite pour ne pas avoir à les affronter sur la base de protocoles internationaux, cela leur vaut le titre de champions. Lorsque M. Karimi est venu ici, l'année dernière, je lui ai dit qu'il était un champion.
Je lui ai dit : « Lorsque vous avez refusé d'y aller et que vous avez supporté ces épreuves, cela a fait de vous un champion. Vous avez fait quelque chose qui vous dispense de rivaliser avec lui [le représentant de l'ennemi] et vous avez accepté la défaite ». Cela est très difficile pour un lutteur. Quand il est frappé, il peut riposter, mais refuser de le faire est très difficile. C'est ce qui distingue un vrai champion. En tout cas, vous êtes tous des jeunes de valeur. Vous, filles et garçons, vous êtes précieux, quel que soit le sport auquel vous participez. Vous devez continuer à vous battre pour des victoires dans les sports de compétition. Vous devez persister aussi longtemps que vous le pouvez et aussi longtemps que vous le souhaitez. Les sports de championnat sont comme un grand sommet et devraient encourager les gens à se déplacer vers ce sommet. Je ne veux pas dire que tout le monde doit participer aux sports de championnat. Ce que je veux dire, c'est que tout le monde doit avoir des activités sportives. Le sport doit être agréable aux yeux des gens, y compris des jeunes et des personnes âgées - des gens comme nous. Tout le monde doit être actif dans une discipline sportive. Je fais également du sport dans les limites de mon âge. Bien entendu, je pratique le sport des personnes âgées [le Guide suprême et le public rient]. »
(Extrait du discours du Guide suprême lors d'une réunion avec les médaillés des Jeux asiatiques 2018, 24 septembre 2018)