La coupe de l'âme
Moi je n'aspirais qu'à me sacrifier pour la bien-aimée
Ce n'est pas à moi cette âme que je dois sacrifier pour elle
Donne-moi une coupe de vin, moi qui suis dans les bras de la bien-aimée
Je veux en remettre un colis à Joséph de Canaan
À moi comme étant serviteur de la rue du bel échanson
Les chefs des deux mondes soumettent à mes ordres
Ne demande rien sur le chagrin de mon âme
Moi je sacrifie ma tête comme mon âme, pour sa chevelure en désordre
Ô ermit! Ne parle du paradis ni du visage des Houris
Pour moi, la courbe de sa chevelure l'emporte sur une centaine de Paradis
Ô Cheikh! Donne la bonne nouvelle de la roseraie du paradis
Ce n'est pas convenable de sous-estimer les minauderies de la bien-aimée
Poésie de l'Imam Khomeiny