Au début de l’arrivée de l’imam Khomeini en France, les autorités françaises lui avaient demandé de ne pas tenir de discours, de ne pas accorder d’interview, de ne pas se rendre à la mosquée et de ne pas participer à la prière collective ainsi qu’aux rassemblements.
Le journal Le Monde avait réalisé une interview avec l’imam à Najaf et le directeur du Figaro insistait pour aussi réaliser une interview avec l’imam. Nous avons profité de cette occasion pour envoyer un message au rédacteur en chef du Figaro qui était une figure influente du gouvernement français et un proche de M. Giscard d’Estaing dans lequel nous l’avons dit que si l’interdiction d’interview de l’imam était levée, le figaro réaliserait la première interview avec l’imam à Paris.
Le rédacteur en chef du Figaro nous avait répondu qu’il rencontrerait l’imam et qu’ils publieraient l’interview sous le titre « les négociations ou l’entretien » dans le journal. Nous avons transmis l’information à l’imam et il était d’accord. Les questions et les réponses étaient pointues et poussées.
Suite à cet entretien, d’autres responsables de la presse avaient protesté contre le fait que le gouvernement autorise que les journaux progouvernementaux fassent des interviews avec l’imam et ne le permette pas aux autres. Ces protestations avaient entrainé que l’interdiction d’interview soit levée de façon formelle. Après cela, de nombreuses interviews avaient été réalisées avec l’imam. Ces interviews et entretiens avaient joué un rôle majeur dans l’explication des objectifs du mouvement de l’imam Khomeini et avaient permis de contrer les mauvaises propagandes véhiculées par les médias occidentaux.
Extrait du livre les impressions sur la vie de l’imam Khomeini(paix à son âme).