unité et de solidarité

L'Iran a plus que jamais besoin d'unité et de solidarité

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu en audience, ce samedi 24 octobre, le président Hassan Rohani et les membres du Comité national de lutte contre la COVID-19.

Dans les temps actuels qui sont critiques, l’Iran a plus que jamais besoin de « cohésion, d’unité et de solidarité », a déclaré l’Ayatollah Khamenei qui recevait pour une première réunion le président Hassan Rohani et des membres du Comité national de lutte contre la COVID-19, à Téhéran.
 
Louant les performances du Comité national, le Leader a souligné que les conditions préalables à une bonne gestion de la pandémie étaient de « prendre des décisions de gouvernance décisives », « convaincre l’opinion publique » et « mobiliser toutes les institutions ainsi que le peuple ».
 
« Cette coopération, cependant, ne se limite pas à la lutte contre le coronavirus ; elle doit exister dans tous les domaines, notamment politiques. Malgré les problèmes existants, un grand travail est en cours dans le pays, et grâce à Dieu, aucun incident n’a pu arrêter la République islamique », a fait savoir l’Ayatollah Khamenei.
 
Il a jugé « très brillante » la performance du personnel médical et sanitaire et considéré leur pratique comme un « djihad (effort) pour l’amour de Dieu ».
 
Le Leader a estimé bon de lancer immédiatement une base de suivi des comités affiliés au Comité national, pour mettre en œuvre les décisions de son groupe de travail pour la gestion et la lutte contre le coronavirus.
 
Il a ensuite met exergue le rôle du ministère iranien de la Santé dans la détermination des cas d’interdiction. « Une fois que le ministère de la Santé aura déterminé les cas de restriction, les autres appareils exécutifs devront s’y conformer sans aucune considération », a-t-il indiqué. 
 
L’Ayatollah Khamenei a déclaré que le contrôle strict des points d’entrée du pays, la limitation du trafic interurbain inutile, la persuasion du peuple et l’application stricte des réglementations dans les transports urbains et les espaces publics font partie des cas de restrictions dont l’exécution et la supervision reviennent au Comité national de lutte contre la COVID-19 et aux forces de l’ordre du pays.
 
Un enseignement collectif des moyens de prévention et d’un plan de gestion de la Covid-19 sera instauré dans chaque quartier. Les mosquées et les centres du Basij (force de mobilisation de la résistance) seront les principaux foyers d’accueil. Ils opéreront selon le protocole du ministère de la Santé et avec la coopération du ministère de la Culture et de l’Orientation islamique et la radio télévision nationale (IRIB). En outre, des amendes sévères seront imposées aux personnes qui enfreindront les protocoles sanitaires. 
 
Le Leader a évoqué la détérioration des conditions de vie des familles et de certains métiers avec la mise en œuvre d’une réglementation plus stricte contre le coronavirus. « À cet égard, le gouvernement devra envisager un programme de soutien. Les donateurs et la nation devront aussi se mobiliser pour venir en aide aux personnes les plus démunies, car c’est le meilleur moyen de se rapprocher de Dieu », a-t-il précisé.
 
Le traitement de la maladie dès les premiers jours de son apparition est primordial : « Selon les spécialistes, si les patients sont identifiés et traités dès le premier ou le deuxième jour, le nombre des victimes peut nettement être réduit », a souligné l’Ayatollah Khamenei. 
 
Dans une autre partie de ses propos, il a mis l’accent sur la réduction des consultations dans les appareils de l’exécutif, en développant les services électroniques. « Malheureusement, il arrive que certains fonctionnaires ne respectent pas le protocole sanitaire qui exige le port du masque et la distanciation sociale. Ces négligences ont également un effet négatif sur la société », a-t-il fait savoir en ajoutant que le ministère de la Santé a besoin de renforcer ses ressources humaines. 
 
Il a par ailleurs rendu hommage aux spécialistes et aux chercheurs qui œuvrent jour et nuit pour la fabrication de médicaments et la découverte d’un vaccin contre la COVID-19, sans négliger la participation indispensable d’un grand nombre de bénévoles et de jeunes fidèles aux côtés du personnel infirmier, de l’assistance sociale aux personnes âgées et des services municipaux durant les premiers mois qui ont suivi l’apparition de l’épidémie. 
 
« Depuis, il y a des gens qui ont perdu leur emploi et ne bénéficient pas de l’assurance chômage. Il incombe à la Sécurité sociale de prendre les mesures nécessaires pour résoudre ce problème. Mais dans ce cas aussi, l’aide des bénévoles et des bienfaiteurs est précieuse », a fait remarquer l’Ayatollah Khamenei.  

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