Après notre arrivée à Paris, un groupe de personne avait été envoyé des champs Élysée cette même nuit pour nous rencontrer. Ils m’avaient dit : « Quoi qu’il en soit, c’est arrivé et maintenant vous êtes ici. » Ils avaient demandé à rencontrer l’imam. Dans leur entretien avec l’imam, ils lui avaient dit qu’il n’a pas le droit de mener la moindre activité politique et l’imam leur avait répondu : « Nous pensions qu’ici était différent de l’Irak. Partout où je vais, je dis ce que le pense, je vais d’aéroport à aéroport, de ville en ville, afin d’informer au monde que tous les injustes du monde, se sont réunis pour empêcher le monde d’entendre la voix des opprimés. Je vais faire parvenir la voix du peuple dévoué iranien au monde. Je ferai comprendre au monde ce qui se passe en Iran ».
Tout au long de cette période où l’imam Khomeini était en France, pas un seul pays musulman ne l’a invité, mais l’imam Khomeini n’avait jamais abandonné ses activités. Il travaillait 24 heures sur 24, il faisait des discours, des déclarations, des entretiens et… etc.
Rapporté de Hajj Ahmad Khomeini, le fils de l’imam Khomeini, extrait du livre Kawsar, vol. 1