Ali Alidoost Qazvini, l’un des affranchis des huit années de défense sacrée, rapporte un souvenir sur comment les prisonniers trouvaient la force pendant la torture en pensant à l’imam Khomeini, en ces termes :
Au début de la captivité, environ 150 à 160 personnes parmi nous avaient été amenées pour être interrogées. Je me souviens qu’il y avait un grand bâtiment de cinq à six niveaux, où les Irakiens diffusaient des enregistrements de tortures afin de nous faire peur, de sorte que le son des soupirs, des pleurs et des tortures, se rependait partout. Ils nous avaient amenés dans un couloir et avaient attaché nos mains. Nous étions tous face au mur entendant notre tour d’interrogation. Dans cette situation, l’un des prisonniers avait dit : ces voix nous influencent, que devons-nous faire pour empêcher cela !?
Parmi nous, il y avait un homme nommé Haj Hamdollah Dekamizadeh, c’était un lutteur avant la révolution. Il avait une médaille nationale et avait intégré le Sepah avec la victoire de la révolution islamique. Aux dernières nouvelles, il était devenu le commandant du SEPAH de la région de Kermanshah et était tombé en martyre lors d’une mission. Ce dernier avait répondu à la question de ce prisonnier en nous demandant de visualiser dans notre esprit le visage de l’imam Khomeini, car cela allait nous donner la force. Dans cette situation, cette phrase avait eu un grand impact.
Extrait du livre « Douleur de l’exil (Ranj Ghorbat, Dagh Hasrat) », P. 18 - 19, 4ième édition, Orouj.