La belle-fille de l’Ayatollah Khomeini dans une partie du livre « Eqlim Khateraat (Le pays des souvenirs) » parle des angoisses et des préoccupations dans les derniers jours de l’Ayatollah en France. À ce propos, elle raconte l’un de ses souvenirs en ces termes :
C’étaient des jours très stressants et angoissants, chaque nouvelle qui parvenait, nous stressait et angoissait plus…
À chaque instant, on imaginait une nouvelle chose… parfois, nous nous demandions si l’avion de l’Ayatollah Khomeini courait un danger…. Puis, on nous disait qu’une pareille chose n’arriverait pas, parce que le gouvernement français ne s’attira jamais un tel ennui. Nous pensions ensuite qu’ils pouvaient également essayer de détourner l’avion de l’Ayatollah Khomeini, et nous nous disions encore que dans ce cas, le gouvernement français en serait informé et l’empêcherait. Et enfin, une autre probabilité était que quelque chose arrive à l’Imam ainsi qu’à ses compagnons après leur arrivée en Iran….
Nous étions dans un pareil état, lorsque nous avons reçu l’information venue de l’Iran indiquant que le gouvernement de Baktiar avait ordonné le massacre de la population. Nous avions beaucoup discuté ce sujet, alors que l’Ayatollah Khomeini était très serein et concernant les situations dont nous exposions, il ne manifesta aucune inquiétude et invitait seulement la population à la lutte et à la résistance. Il a émis un message adressé à la population l’appelant à condamner ce gouvernement illégitime, de lui résister et de ne pas l’obéir.
Extrait du livre « Eqlim Khateraat », p. 542–453.