« L'armée de l'air des Pahlavi a été l'une des plus proches composantes militaires au régime et aux États-Unis. Qu'elle ait été l'une des premières forces à avoir abandonné le régime de Shah, il y a des leçons à en tirer : en effet, comme le dit le Noble Coran dans le verset «فَاَتاهُمُ اللّهُ مِن حَیثُ لَم یَحتَسِبُوا» (Mais Allah est venu à eux par où ils ne s'attendaient point, et a lancé la terreur dans leurs cœurs, verset 2 de la sourate al-Hashr, NDLR), le régime monarchique a été lâché et abandonné là où il s'y attendait le moins. C'est à dire par des officiers formés par les Américains, et ce, à l'un des moments les plus sensibles de l'histoire du régime monarchique... Par ricochet, les forces révolutionnaires ont été renforcées là où elles s'y attendaient le moins. C'est là une notion qui figure parfaitement dans nos préceptes islamiques et que l'on reconnaît à travers le verset «رزق لایُحتَسَب» (...et lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas,verset 3 de la sourate al-Talaq, NDLR), a affirmé le Leader de la Révolution islamique.
« Une société qui a la foi, une armée de l'air qui se distingue par ses convictions et ses croyances, transforment toute menace en occasion. Et c'est ainsi que la Force aérienne iranienne a surmonté les sanctions et réussi à réparer, à améliorer ces capacités, à fabriquer des avions de guerre ou de ligne et tout ceci n'a été possible qu'à partir du moment où nous avons décidé de nous appuyer sur nos propres forces et de défier les parties qui nous menaçaient et de faire des menaces, le lit de notre avancée et notre progrès. Cet état de chose est parfaitement extensible à l'ensemble de nos secteurs. Les sanctions criminelles décrétées contre nous pourraient nous faire avancer si nos responsables agissent avec discernement et intelligence. Ces sanctions pourraient effacer notre dépendance au pétrole d'où la réaction inquiète de certains courants au sein de l'administration US qui se sont juré de ne pas nous laisser faire l'expérience d'une économie non-pétro dépendante et qui conseillent à ce que quelques petits secteurs énergétiques du pays puissent échapper aux sanctions. »
Plus loin dans ses propos, le Leader a affirmé que l'Iran ne menace aucun pays ni aucune nation et que ce à quoi il aspire avant tout c'est de préserver sa sécurité et contrer toute menace à son encontre : « Pour que la guerre n'éclate pas, pour que les menaces prennent fin, il faut que nous nous renforcions. »